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Ils se contemplèrent dans ce crépuscule. Deux êtres en plein songe, désespérément acculés à ce qu'il n'était plus dans leur pouvoir d'éviter ; ils se préparèrent à ce qui devait arriver.
Cependant la femme hésita un instant. Elle sortir de son rêve et aperçut les trois dieux dans le sanctuaire ; le plus grand, un grave vieillard, regardait droit devant lui, et à côté se trouvaient ses deux acolytes, d'honnêtes petits dieux au bord de la route, placés là pour ceux qui s'arrêtent dans leur chemin afin d'adorer ou de s'abriter. Elle prit le vêtement qu'elle venait de retirer et le lança sur leurs têtes, voilant leurs yeux fixes.Pearl Buck La mère extrait
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Quel mot pour vous pourrait être le synonyme poétique de :
Femme.
Homme
Savoir.
Voyage.
Étoile.
Bonheur.
Nature.
Beauté.
Arbre"
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Qu-y a t-il dans ta boite à trésors ?
A quoi penses-tu en lisant ces mots: « Ce que chacun est seul à connaître» ?
Quelle question aimerais-tu qu'on te pose ?
Connais-tu le nom de tes voisins ?
Quel est ton jeu de société préféré ?
Si tu devais renoncer à une partie de ton corps laquelle serait-ce ?
Si tu savais très bien dessiner, quel serait ton sujet favori ?
Une chose que tu aimerais pouvoir faire avec ton corps ?
Le titre de ton prochain livre ?
De quelle œuvre d'art aurais-tu aimé être l'auteur ?
Dans quel film aurais-tu aimé jouer au cinéma,
ou quel rôle aurais-tu aimé interpréter, aurais-tu aimé jouer ?
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Si tout le monde
prenait la bonne
direction
il suffirait
d'en prendre une autre
Thomas Vinau Juste après la pluie Alma Editeur
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Soleil de nuit
Ricard de onze heures
pastis de minuit
Jean-Marie GOURIO Haïkus de mes comptoirs ed Le Castor Astral
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Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés. Personne pure, ombre divine, Qu’ils sont doux, tes pas retenus! Dieux!... tous les dons que je devine Viennent à moi sur ces pieds nus! Si, de tes lèvres avancées, Tu prépares pour l’apaiser, À l'habitant de mes pensées La nourriture d’un baiser, Ne hâte pas cet acte tendre, Douceur d’être et de n’être pas, Car j’ai vécu de vous attendre, Et mon cœur n’était que vos pas.
Paul Valéry
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