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Epicentre de ta colère
Ton œil fait éclater le mien
Je me vois tel qu'aux yeux du Père
Et cette vue est un levain
Qui boursoufle ma vie entière
Crèvent en chœur les vieilles faims
Les peurs les secrets les ulcères
La croûte du visage peint
Je suis le rongeur qui me ronge
La vermoulure du mensonge
Me nourrir de ma vérité
Mais au fort de ma pourriture
Mon œil en me jugeant m'assure
Un atome d'identité
Pierre Emmanuel Œuvres poétiques complètes premier volume
Ed L'Age d'Homme
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Couple de tourterelles turques fidèle depuis des années au lampadaire et pin de l'autre côté de la clôture face à ma porte vitrée
Chardonneret élégant, mon préféré cette année (sisi même plus que les mésanges
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Où nos yeux ahuris
Aucun Destin ne voile
Dehors les infinis. -
Plus loin que les étoiles
Et plus près qu'aujourd'hui.
Fernando Pessoa Poèmes français Ed de la Différence
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Poèmes de la libellule traduit du japonais par Judith Gautier illustration par Yamamoto
auteur inconnu
Ed Beaux Arts de Paris
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L'olivage ayant commencé ne serai pas trop présente quelques temps enfin si la météo est clémente, à bientôt,
vous pouvez toujours fouiller sur le blog en attendant il y a pas mal à lire, écouter ou regarder.
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Il est rare que je parle de la tv mais une fois n'est pas coutume.
Si vous avez raté l'émission d'hier soir je vous invite à la regarder normalement elle repasse en deuxième partie de soirée le samedi ou dimanche sinon en replay sur le site de la 5 peut-être.
J'ai regardé pour Pierre Rabhi qu'on ne présente plus et fidèle à lui même, un régal : "La poésie devrait être partout dans la vie et pas que dans les livres". J'ai particulièrement apprécié son intervention sur les bahuts, caisses, boîtes dans la vie de l'homme.
J'y ai découvert Sylvain Tesson que je ne connaissais pas, belle surprise.
Ensuite me suis lamentablement endormie et ai raté le reste des invités, désolée mais je compte bien revoir l'émission aussi.
Sur ce bonne journée
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Surgie du luxe qu'est le silence
tu veilles à la frontière du domaine des signes
dans l'échancrure de l'encre heureuse
qui t'emporte vers la voie lumineuse
où se meut le mystère.
Là / à l'orée de l'instant inaltérable
derrière les tentures du songe
plus rien ne fait écran
à l'avancée vertigineuse de tes graphies
tandis que tes empreintes digitales
brasillent sur fond de meurtrissure.
Alors sans cesser de respirer
- matière liquéfiée par l'eau princière de l'esprit -
tu te regardes devenir présage de l'ailleurs
du dedans et du terme :
lieu séminal d'une page
en quête au plus profond de toi
d'autres saignées.
Nohad Salameh
Le livre de Lilith
Avec deux lavis de Colette Deblé
Ed L'Atelier du Grand Tétras
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