• Gris de Payne
    Jaunes de Naples
    Havane
    Orpin de Perse
    Rouge d'Andrinople
    Terre de Sienne
    Vert Anglais
    Rouge de Venise

    Mon pinceau voyage
    traçant les contours
    d'une pomme cosmopolite
     
    Simon Martin
    Cheyne éditeur


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  • Chargée
    De fruits légers aux lèvres
    Parée
    De mille fleurs variées
    Glorieuse
    Dans les bras du soleil
    Heureuse
    D’un oiseau familier
    Ravie
    D’une goutte de pluie
    Plus belle
    Que le ciel du matin
    Fidèle

    Je parle d’un jardin
    Je rêve

    Mais j’aime justement.

    Paul ÉLUARD, Médieuses, Gallimard. (1895-1952)


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  • "On ne peut admirer en même temps la lune, la neige et les fleurs."


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  • Toute la soirée, la pluie et le vent ont sévi,

    Je n'ai pu ouvrir la porte de ma chaumière.

    La montagne m'a manqué trop longtemps,

    J'ouvre la fenêtre, sa vue frappe mon visage.

     

    Tui Chuang

    dynastie des Qing

    extrait Anthologie de la poésie chinoise ed Gallimard (mon cadeau de noël hihihi)


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  • Qui cherche la vérité de l'homme doit s'emparer de sa douleur.

    Pour rencontrer l'espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on va jusqu'au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore.

    Georges Bernanos

     


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  • Je vois la nature à ma façon. Je pense à ceci en regardant une grande chèvre dans les oliviers. Elle mordille, bondit. Virgile, pensai-je. Jamais l’idée de peindre ou chanter cette chèvre ne me fût venue.
    Virgile prouve que l’on peut en faire quelque chose.
    Je la regarde donc. Elle cesse aussitôt d’être chèvre — et l’olivier cesse d’être olivier. Ici commence moi — c’est-à-dire un regard que je voudrais bien définir.

    Paul VALÉRY


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  • © C A R A S • I O N U T

    Photo de Photographize.

     


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  • Rien n'est plus délicieux que ces premières journées d'automne où l'air agité de puissants remous semble une mer invisible dont les vagues se brisent dans les arbres, tandis que le soleil, dominant cette fureur et ce tumulte, accorde à la moindre fleur l'ombre qu'elle fera tourner à son pied jusqu'au soir. De ce calme et de cette frénésie résulte une impression où la force se mêle à une douceur que le langage humain ne peut rendre. C'est un repos sans langueur, une excitation que ne suit aucune lassitude ; le sang coule plus joyeux et plus libre, le coeur se passionne pour cette vie qui le fait battre. A ceux qui ne connaissent pas le bonheur, la nature dans ces moments généreux leur en apporte avec les odeurs des bois et les cris des oiseaux, avec les chants du feuillage et toutes ces choses où palpite l'enfance.
     


    Julien Green


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