• Plage

    Circulaire, le poème t'entoure :

    En boucles serrées il vient encercler

    Ton corps allongé sur le sable.

     

    Comme une autre abeille à la recherche d'autre miel,

    Abandonnant les arômes du jardin,

    Le poème se met à frôler ta peau.

     

    José SARAMAGO Les poèmes possibles ed Jacques Bremond traduction Nicole Siganos


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  • Commentaires

    1
    opsimathe
    Jeudi 18 Septembre 2014 à 09:48

    Voici donc que le poème prend une vie propre. Que l'émotion s'approche en volutes pour se poser peut-être sur le cœur du rêveur.

    2
    Jeudi 18 Septembre 2014 à 12:01

    Oui le poème prend vie, ainsi je l'aime encore plus wink2

    3
    Prôteus
    Jeudi 18 Septembre 2014 à 14:04

    Oui madame Rien, s'enrouler et se couvrir de la peau vivante du poème, se maquiller de ses couleurs pour mieux être soi, comme protégés et éclairés à la fois de son soleil en plein midi de l'âme - cela vaut tous les baumes protecteurs du monde contre le feu des conflits. Ainsi notre coeur se bronzera et notre esprit s'illuminera de sa lumière native, et nous dirons merci à la beauté pour tant d'authentique et salutaire  bonté. Notre guerre, pour un temps, et fut-il court, se nommera alors paix... nous serons ses ambassadeurs. Mais prudents nous garderons toujours un pied près à franchir la prison dorée de notre jardin afin qu'il ne se mue en notre tombe.

    4
    Jeudi 18 Septembre 2014 à 15:19
    Très joli tourbillon de mots, se déposant en douceur dans un autre jardin, en paix.
    Belle journée Rien et merci pour cette lecture :-)
    5
    Jeudi 18 Septembre 2014 à 20:29

    "comme protégés et éclairés à la fois de son soleil en plein midi de l'âme", c'est tout à fait ce que je ressens Prôteus.

     

    De rien Antigone, contente que mon choix te plaise. wink2

     

    Belle soirée à tous smile

    6
    *
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 07:40
    En courbe blonde doree
    Sur le rivage d'un regard bleu
    Le parfum de l'insondable
    Caresse le mystere de la Vie
    7
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 08:30

    La dance des mots

    nous ouvre

    à la douceur de la vie

     

    Amitié Pascal

    8
    Prôteus
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 08:34

    @ * : Mais qui vous a dit que je rimais blond et bleu, en mes courbes rivières parfumées à l'insondable mystère, où la vie me caresse au sable chaud du poème, au quatre vents du Soleil offert ? Ô Pythie !

    9
    *
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 08:57
    Le souffle des lettres
    Sur l'instant se brode
    Sans pensees autres
    Que ma reverie
    10
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 13:19

    A *

    Rêverie qui volette de-ci de-là

    comme un papillon

    de fleur en fleur smile

    11
    ...
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 13:25

    Soudain une vocalise simple et juste comme jamais, que le corps reconnait comme étant sienne. Et le corps jubile.

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    12
    *
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 13:26
    Il est des Fleurs
    Ou le Silence est Tendresse
    Leur corolle Offerte
    A l'Instant magique
    13
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 13:34

    Dans ce jardin

    Le silence fleurit

    de mots magiques yes

     

    14
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 15:30

    Coucou les poètes, j'apprécie beaucoup vos commentaires inspirés, merci, j'aimerais pouvoir en faire autant.

    15
    Vendredi 19 Septembre 2014 à 20:33

    C'est un très beau poème que celui-ci, on sent les mots voleter et butiner autour de nous en lumière de poésie...Amicalement :)

    16
    Prôteus
    Samedi 20 Septembre 2014 à 00:20

    Chère hôtesse, votre gentillesse vaut les plus belles poésies du monde. Elle est elle-même poème, et vous, poétesse qui s'ignore, car le vrai poète est d'abord celui ou celle qui aime la poésie. Pensez-y, le poète n'était-il pas poète avant que de créer ? Sinon, comment aurait-il pu le faire ?

    17
    Samedi 20 Septembre 2014 à 16:23

    Oui je trouve aussi Malaura, bon week-end, amicalement smile

    Merci Prôteus mais j'aimerais bien moi aussi écrire de la poésie.

     

    18
    Prôteus
    Samedi 20 Septembre 2014 à 19:03

    Chère madame Rien, je constate qu'il se trouve  encore des mécontents à polluer votre blog. Ignorons-les et qu'ils rancissent sans nous dans leur coins privés (privés de joie surtout, mais sans doute saturés  de jalousie). Si vous voulez bien tolérer une autre leçon d'un moi infatué, permettez que je cite la réponse du poète Rilke au jeune Kappus, désireux lui aussi de goûter au plaisir de la création :

    « Rentrez en vous-même. Cherchez la raison qui, au fond, vous commande d'écrire. […] Creusez en vous-même jusqu'à trouver la raison la plus profonde. […] Et si de ce retournement vers l'intérieur, de cette plongée vers votre propre monde, des vers viennent à surgir, vous ne penserez pas à demander à quiconque si ce sont de bons vers. »

    Si donc votre désir est aussi de contribuer à l'harmonie du monde, par l'harmonie des vers, méditez ce conseil, et pardonnez-moi cette "ultime" leçon.

     

    Prôteus.

    (je vais de ce pas lécher mes plaies)

     

     

     

     

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