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L'arbre Rina Lasnier
J’avais un grand arbre vert
Où nichait mon enfance ailée,
Un arbre grand troué de lumière
Qui remplissait le haut de mon âme.
J’avais de douces branches vertes
Où chantait mon enfance triste,
Des branches vertes et sonores
Qui répétaient les chagrins de mon âme.
J’avais mille feuilles vertes
Où palpitait l’élan de mon enfance,
Des feuilles lisses et captives
Comme les oiseaux de mon âme.
J’avais un grand arbre vert
Où se dénouait la fleur de mon enfance,
Pour quel printemps, pour quelle abeille ?
Pour quelle joie, pour quelle souffrance ?
Tags : arbre, enfance, vertes, grand, Lasnier, abeille, printemps, oiseaux, souffrance, âme, feuilles, enfance, chagrins, lumière
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Commentaires
2FanyMercredi 15 Octobre 2014 à 13:304TheeboMercredi 15 Octobre 2014 à 15:22L'automne
réveille les couleurs.
Et les arbres les déposent
en pensées multicolores
sur la toile de la Vie.
7*Mercredi 15 Octobre 2014 à 20:02L'arbre en soi
Ses feuilles evadees
je croise ses branches
Autour de mon coeur
Une aura de bleu
Sur ces nuances eparpillees
Une bulle mysterieuse
Fidele a ma pensee
Vent sur brise
Autant que de ises
Mon arbre au dos me colle
Comme seconde peau...8TheeboMercredi 15 Octobre 2014 à 20:29Pourquoi les arbres ont-ils un tel pouvoir évocateur qu'ils nous inspirent toujours des réflexions sur notre destinée et ses mystères ?
La prévenance, l'élégance, l'amitié précieuse; et la majesté de ces géants.
Jolie poésie.
Belle soirée Rien et bon retour chez toi
10AnonymeJeudi 16 Octobre 2014 à 00:13Les arbres nous inspirent à ce point parce que nous en descendons, nous primates. Question de nostalgie, revue et corrigée en poésie.
Rien de plus apaisant que de se coller contre un arbre et laisser le temps passer, vous faites ça aussi ?
"Mon arbre au dos me colle
Comme une seconde peau" c'est ce que je fais *
Un homme comme un arbre Theebo
Bien besoin de couleurs en ce moment Pascal !
C'est vrai qu'ils sont élégants Iseult
Je crois que c'est leur grand âge qui nous inspirent ce genre de pensées Theebo
Pas certaine que ce soit ça la cause Anonyme
Bonne nuit à tous
12AnonymeJeudi 16 Octobre 2014 à 03:46Ah, mais il est possible que vous ayez été une primate colleuse d'arbres dans une vie antérieure, Madame Rien :). En poésie tout est vrai, même les manquements à la cible. Chose certaine, nous sommes des primates, et d'où descendent les primates ? Mais pour ne pas mettre tous les primates dans le même sac, mettons que certains primates sont descendus des arbres ligneux, et d'autres, plus curieux, d'arbres généalogiques. :) - Autrement dit, certains descendent des arbres et d'autres y remontent.
14AnonymeJeudi 16 Octobre 2014 à 08:26Pascal, heureusement qu'il y a l'évolution, et les plus avancés guident les retardataires. Qu'attendez-vous ? Nous sommes (je suis) tout oreilles.
16AnonymeJeudi 16 Octobre 2014 à 08:53Pascal, oui je l'entends, mais il ne me tient que des propos silencieux. Mon silence est un oiseau discret qui ne crie pas la "vérité" sur les toits.
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En rentrant ce midi, j'avais besoin d'écrire un peu...
MERCI Rien
Pour un ami...
J’avais un grand ami précieux
Où j’oubliais ma triste enfance
J’avais un grand ami aux yeux lumineux
Qui compensait ce manque de chance
J’avais pour lui tant de prévenances
Où je m’oubliais un peu
De mes paroles de mes regards et de mes espérances
Qui attisaient ce menu bois il fit un grand feu
J’avais des gestes d’élégances
Ce qui sied à la femme ou l’homme heureux
Un parfum aux mille flagrances
Senteurs de fleurs nectar des Dieux
J’avais un grand ami précieux
Il m’a perdu par négligence
Sans au revoir ni adieux
Qui à l’amour et la haine a préféré le silence
…
Fany