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Haïkus
La nuit
les poissons rouges rêvent -
ils volent !
Mayuzumi Madoka
"Ne pars pas loin de moi !"
chantait la flûte
taillée dans un brin d'herbe
Mayuzumi Madoka
Ah ! si tout le jour
je me sentais aussi bien
qu'au sortir du bain !
Ryôkan
Tags : mayuzumi, haikus, ryôkan, nuit, poissons, herbe, flûte, jour, bain
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Commentaires
2icilondresSamedi 17 Août 2013 à 10:44tout est comparable, tout est opposable, tout est en balance, nous sommes le dépositaire d'une permanence de choix , de dilemmes, de questions existentielles, de survie ou non obligatoire...
comparer c'es choisir son vecteur de vie, sa route, son basculement... si je prends à gauche, je te rencontre...si c'est à droite je demeure sur le quai et je ne prends pas le train qui me mène vers toi...
3Cédric..Samedi 17 Août 2013 à 10:59Oui mais on ne choisit pas d'avoir envie de comparer ou pas, d'avoir envie de prendre le train ou pas.
On ne choisit pas ses envies. :-)
6Antigone815Samedi 17 Août 2013 à 14:078joruriSamedi 17 Août 2013 à 19:07Je me disais à l'instant que la fonction de la poésie est en fait de décrire notre âme (intériorité). C'est sans doute pour cela qu'elle est si universelle. J'observais aussi que si les romans explorent les relations sociales entre les personnes, la poésie (et la mystique mais autrement) seule relate les relations que l'on entretient avec soi-même.
J'aime bien les poissons-volants du texte...
J'ai un petit faible aussi pour les poissons. C'est sans doute pour ça que je lis très peu de romans et beaucoup plus de poésie. :-)
10joruriSamedi 17 Août 2013 à 23:00Je ne lis jamais de romans. Je lis des essais (scientifiques) parfois de la philo, et là j'ai décidé de me remettre à la théologie durant l'hiver (qui hélas se fait attendre)...
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Les moments, ça se compare pas ! (à l'adresse du dernier Haïku ;-) )