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Coucher de soleil sur la prairie
D'or moiré, de marron de pourpre, d'argent fulgurant,
d'émeraude, de beige faon,
L'amplitude entière de la terre, le pouvoir multiforme de
la Nature consignés pour une fois aux couleurs ;
La lumière, l'air général imprégnés d'elles _ couleurs
inouïes à ce jour,
Plus de limites, de confins _ pas même le seul ciel de
l'Ouest _ mais le haut midi _ le Nord, le Sud,
Partout une pure luminosité colorée combat les ombres
silencieuses une à une.
Walt Whitman Feuilles d'herbe ed Poésie / Gallimard
Tags : prairie, soleil, couleurs, coucher, lumière, nature, whitman, luminosité, couleurs
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Commentaires
Sans réfléchir j'ai pensé à
Oscar Vladislas de Lubicz Milosz
(C'est écrit gros parce que j'ai ccopié-collé !
)Jeandler, veux-tu dire l'Obscur, ou l'obscurité ?
Très beau.
Le seul truc, c'est que je ne vois pas de "combat", "combat" est un mot inventé par les hommes... La nature, les couleurs SONT. Elles ne combattent rien...
La lutte pour la vie...Est-ce seulement ceux doués de pensée qui combattent ? Ou simplement en sont-ils conscients ?L'amplitude en toutes choses; voici la lutte contre tous les obscurantismes: les nuances, les couleurs, la beauté.
Merci Rien, j'aime vos choix de poèmes, alors je pose quelques mots...
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Il faut beaucoup de lumières pour combattre l'obscur.