• Philippe Jaccottet

    J'aurais voulu parler sans images, simplement pousser la porte...

    J'ai trop de crainte

    pour cela, d'incertitude, parfois de pitié :

    on ne vit pas longtemps comme les oiseaux

    dans l'évidence du ciel,

    et retombé à terre,

    on ne voit plus en eux précisément que des images

    ou des rêves.

     

    Philippe Jaccottet A la lumière d'hiver ed Poésie / Gallimard


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  • Commentaires

    1
    Mardi 3 Septembre 2013 à 08:13

    Je ne veux pas contrarier notre chère Rien de si bon matin lol, mais pour ce qui me conncerne c'est tout l'inverse: les images dans le ciel, la belle réalité, vivante, sur terre.

    Mais cette poésie est quand même magnifique; rien ne change dans la beauté des mots.

    Bonne journée et merci!

    2
    Mardi 3 Septembre 2013 à 10:40

    Nous sommes des oiseaux qui une fois posés oublions notre capacité de voler.

    3
    Mardi 3 Septembre 2013 à 10:46

    A Antigone, je ne suis pas du tout contrariée :-) Bonne journée

    4
    Mardi 3 Septembre 2013 à 10:49

    A Cédric, il y a bien longtemps que j'ai dû oublier ! :-)

    5
    MAX 777
    Mardi 3 Septembre 2013 à 18:43

    Alors pour vous ce MAGNIFIQUE poème...

     

     

    Dans notre prochaine existence

     

    nous nous garderons bien d''être humains,

    nous serons deux oies sauvages,

    volant bien haut dans le ciel,

    les neiges aveuglantes,

    les mers et les eaux,

    les monts et les nuages,

    les poussières rouges du monde,

    de loin nous les regarderons

    comme si nous n’étions jamais tombés.


    Nguyễn Khắc Hiếu
    Poète vietnamien
     

     

     

    6
    Mardi 3 Septembre 2013 à 19:24

    Merci pour ce beau poème Max et pour la découverte de ce poète

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