• Philippe Jaccottet

    La foudre d'août

     

    Une crinière secouée

    balayant la poudre des joues

     

    si hardie que lui pèse

    même la dentelle

     

    Philippe Jaccottet L'encre serait de l'ombre ed Poésie / Gallimard


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  • Commentaires

    1
    Opsimathe
    Dimanche 4 Août 2013 à 09:04

    Je voudrais que la brise même me transporte comme un tapis volant.

    2
    Dimanche 4 Août 2013 à 09:21

    Comme dans les mille et une nuits ?

    3
    Dimanche 4 Août 2013 à 11:58

    Oui. mais ici c'est le vent qui fait office de tapis...

    4
    Dimanche 4 Août 2013 à 12:02

    Jolie image !

    5
    Dimanche 4 Août 2013 à 14:02

    La chaleur tant atendue est là ...

    Profitons en ...

    Bon je vais faire une petit sièste à l'ombre d'un grand chène ... 

    6
    Dimanche 4 Août 2013 à 15:12

    Je me contente de rester à l'intérieur, trop chaud dehors. :-)  

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    7
    Dimanche 4 Août 2013 à 15:20

    En moyenne montagne l'air est délicieusement chaud en été (pas étoufant) ...

    En hiver je peste un peu ... lorsqu'il faut deblayer deux fois par jour la neige devant les portes des garages ... 

    8
    Dimanche 4 Août 2013 à 15:25

    Il neige rarement ici mais quand ça arrive tout est paralysé ! Rien n'est fait pour !

    9
    Dimanche 4 Août 2013 à 15:44

    Je me demande si le poète n'écrit pas pour posséder l'instant. Pour "télecharger" en lui ce que sa contemplation lui donne à voir.

    Un poème serait-il une pensée empaillée, un papillon piqué sur la feuille ?

    Comment rendre une dynamique, la dynamique intérieure du paysage aperçu et commenté, ou celle du rêve qui prend son essor ?

    Sans doute en écrivant moins, en fixant moins, en suggérant par touches esquissées l'atmosphère (l'aura dirait Walter Benjamin) qui vibre autour de ce qui est observé.

     

     

    10
    Dimanche 4 Août 2013 à 16:04

    Le poème perd de sa grâce vu comme une pensée empaillée ou un papillon piqué sur une feuille et pourtant ces images me paraîssent assez justes. Ce n'est pas moi qui n'arrive pas à écrire qui vais te dire comment rendre la dynamique intérieure du paysage ou celle du rêve qui prend son essor.  De plus il ne doit pas y avoir de recette ça se saurait mais plutôt chacun la sienne reste à la trouver si ce n'est pas fait. 

    11
    Dimanche 4 Août 2013 à 16:18

    Pour Joruri

    C'est toute la force du Haiku ... juste le partage d'une sensation de l'instant présent ... en quelques mots ...

    12
    Dimanche 4 Août 2013 à 17:29

    Même la dentelle est périmée....

    Enfin j'aime passionnément  celle des robes d'autrefois ou bien celle qui donne un peu d'éclats aux ouvrages anciens des brodeuses.

    Bonne fin d'après-midi Rien :-)

    13
    Dimanche 4 Août 2013 à 17:35

    J'aime la dentelle et tant pis si elle est périmée. En ce moment je suis très contente d'avoir un éventail en dentelle (éventail pourtant dépassé aussi !) Bonne soirée Antigone :-)

    14
    Dimanche 4 Août 2013 à 17:46

    Comme quoi, qu'importe la mode, il y a des choses qui sont indémodables ;-)

    Tu as chaud chez toi?

    15
    Dimanche 4 Août 2013 à 17:55

    Ce n'est pas périmé les éventails en dentelle ... les papillons en ont même deux pour se ventiller ... 

    16
    Dimanche 4 Août 2013 à 18:31

    Pleine de poésie ton image XYZen!

    17
    Dimanche 4 Août 2013 à 19:14

    Etouffant ici Antigone, on espère la pluie mais ce n'est pas annoncé. J'aime aussi l'image des papillons XYZen.  

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