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Jean Mambrino 50
Certaines silhouettes portent avec douceur
le temps sur leurs épaules,
comme un sentier la pluie d'automne le soir.
Elles revêtent en silence la douleur
du monde. As-tu vu cette vieille femme
qui tenait une enfant par la main, sa tête petite
levée vers elle ? Leurs regards, en se croisant,
se passent la même aurore. Enfance et vieillesse
orphelines. On ne sait qui enfante l'autre.
Ainsi la vie se transmet.
Jean Mambrino Comme un souffle de rosée bruissant ed Arfuyen
Tags : Mambrino, douleur, enfant, temps, silhouettes, épaules, sentier, automne, soir, silence, monde, main, tête, regards, aurore, enfance, vieillesse, vie
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Commentaires
Il y a chez Mambrino quelque chose de fontanal. On sent une lutte contre des ténèbres toujours à l'affut et la pesanteur d'un désenchantement toujours possible qui étend son ombre.
Il guerroie avec des mots. Il semble vouloir sabrer l'envahissement d'une nuit âpre, matérielle.
Son enfance n'est jamais morte.
La photo de ce lien met parfaitement en image cette poésie
Amitié Tien
Merci à tous de vos mots et belle soirée.
J'aime beaucoup ce titre aussi et ne connaît pas fontanal
Très belle photo qui me touche beaucoup Pascal.
toujours inspiré *, ça fait plaisir.
7AmaniaMercredi 12 Novembre 2014 à 07:50Moi les mots de Mambrino me suggèrent une brise salutaire, insinuante mais douce et propre à transpercer la carapace de notre âme. Simples mais ô combien efficaces et rassérénants. La poésie du réel quotidien incarnée.
Bienvenue ici Amania je partage pour les mots simples et rassérénants.
Merci Kalya pour la précision.
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D'une Ame bleue se decline
Au regard partage
Nul age ne saurait en soustraire
Sa tendre verite
Donne-moi ce silence
La, dans tes mains Douceur
Scelle-le au creux de mon coeur offert
Belle soiree Rien