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Les trésors sont partout,
trop nombreux pour les voir.
Vols d'oies sauvages
dont la trace demeure
sur l'automne, le soir ;
bignone et hibiscus
tremblants de n'être plus,
gestes de tendresse,
caresses dissimulées
sur le front en sueur,
ce qui reste entre nous
des regards et des heures,
larmes et beauté
qui traversent les âges
du temps à l'éternité.
Jean Mambrino Grâce ed Arfuyen
Photo trouvée par Cédric
Tags : bignone, soir, automne, hibiscus, Mambrino, trésors, oies, tendresse, caresses, front, sueur, regards, heures, larmes, beauté, âges, temps, éternité
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Commentaires
1Cédric..Mercredi 18 Décembre 2013 à 11:27Répondre7icilondresMercredi 18 Décembre 2013 à 14:17C'est vraiment un poète que je ne connais pas du tout, jamais eu un de ses recueils entre les mains. Grâce à toi , ça me donne envie d'aller plus loin dans la découverte, merci Rien
Bisous, bonne après-midi
De rien Constance, c'est avec plaisir. Tout ce que j'ai pu lire de lui m'a plu.
Bisous et bonne après-midi aussi
Ce n'est pas un haïku
Rien
Que quelques mots...
Un haïku c'est (5/7/5) en théorie, mais il est vrai la pensée zen est tellement tolérante qu'elle permet d'adapter les règles à notre façon
Coucou Rien, je passe juste te dire que je reprends un rythme plus virtuel à la fin de la semaine. Je mettrais des commentaires à ce moment-là.
Je te fais de gros bisous et te souhaite une fin de semaine toute douce.
A Pascal, un haïku que j'avais écrit parce que je ne compte pas quand j'écris :
haïku sans compter
c'est possible
quand dedans est brouillé
Je ne me serai pas permis de parler de ce que tu as écris Rien.
Je parlais uniquement de ce que j'avais écrit.
Tu vois, comme quoi, dans chaque phrase écrite se cache une pointe d'incompréhension qui parfois peut faire tant de mal.
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