• Pour t'avoir, pour deviner

    Pour t'avoir là dans la maison

    Comme une étoffe toujours blanche

    Et sans souci des lunaisons

    Te caresser le long des hanches

     

    Pour deviner ta jambe nue

    Comme un soleil d'été qui traîne

    Dans le ruisseau d'une avenue

    Un matin de tristesse humaine

     

    Pour ne savoir te désirer

    A chaque instant dans chaque femme

    Pour t'aimer comme un beau cheval

    Dans la rue pleine de passants

     

    Pour soulever dans ton sourire

    Un ciel d'automne ses pommiers

    Pour balayer d'une main large

    Les flocons noirs du souvenir

     

    J'ai retrouvé tout mon courage.

     

    René-Guy Cadou Poésie la vie entière ed Seghers


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  • Commentaires

    1
    MAX 777
    Mercredi 18 Septembre 2013 à 11:51

    Une poésie qui donne des ailes..., cet amour là est, en effet, un magnifique cadeau!

    Très jolie déclaration :-)

    M'

    2
    Mercredi 18 Septembre 2013 à 11:56

    En effet très jolie déclaration, on en rêve. :-)

    3
    Mercredi 18 Septembre 2013 à 13:05

    Lorsque l'amour et la poésie ne font qu'un.

    Existe-t-il plus belle déclaration d'amour?

    Très beau, merci chère Rien!

    4
    Mercredi 18 Septembre 2013 à 15:45

    Ça rendrait folâtre.

    je parle de la dame, pas du cheval !

    5
    Mercredi 18 Septembre 2013 à 16:41

    De rien Antigone

    6
    Mercredi 18 Septembre 2013 à 16:42

    Non je ne crois pas Joruri ou alors si peu

    7
    Mercredi 18 Septembre 2013 à 21:38

    Je ne sais si j'ose te le dire Rien ... mais je n'adhère pas à se poème... mais j'adhère toujours à ton blog comme dirait une de tes lectrices ...

    D'habitude quand je n'aime pas  je ne dis rien ... je passe ...

    Bon Je me lance ...

    Peut être en ai je mal compris le sens ... Si c'est le cas je compte sur toi Rien pour me le faire apprécier ...

    "Et sans souci des lunaisons" ... As til vraiment déjà vécu avec une femme ...pourquoi le mettre en avant ... 

    "Dans le ruisseau d'une avenue" ... veut il parler du caniveau ... ? comparer un jambe à un caniveau ...

    "Pour t'aimer comme un beau cheval" ... n'est ce pas un peu bourrin comme compliment ...?

    En tant que femme te sens tu valoriser ... par se poème ... 

    Te sentirais tu aimé ... ?

    J'espère que tu ne m'en voudras pas ... peut être que je suis passé à coté... je suis un technicien primaire ... pas un litéraire ... 

     

     

    8
    Jeudi 19 Septembre 2013 à 08:47

    Chacun le ressent à sa façon et je ne t'en veux pas de ne pas aimer. Je ne sais pas s'il était déjà marié quand il a écrit ce poème (je n'ai pas l'année d'écriture du poème). Pour le ruisseau je voyais plutôt l'avenue en elle-même et pas le caniveau. Et oui je me sentirais aimée avec un tel poème mais ça reste personnel : les goûts... 

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