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Henry David Thoreau
129. Je pourrais emprunter un chemin, même s'il est solitaire, étroit et tortueux, sur lequel marcher avec amour et respect. Chaque fois qu'un homme se sépare de la multitude et suit son chemin dans cette disposition d'esprit, il rencontre, de fait, un embranchement sur sa route, bien que d'ordinaire les voyageurs puissent ne voir qu'un trou dans la palissade. Son chemin à travers champs peut se révéler être la grand-route.
140. Il est difficile d'oublier ce qu'il est plus qu'inutile de se rappeler !
181. Dans la vie sauvage repose la sauvegarde du monde.
182. Le plus vivant est le plus sauvage.
183. Toutes les bonnes choses sont sauvages et libres.
191. A mesure qu'un homme vieillit, sa capacité à rester assis immobile et à vaquer à des occupations d'intérieur s'accroît.
197. Le plus haut point que nous puissions atteindre n'est pas le savoir, mais la sympathie avec l'intelligence.
203. Nous devons regarder longtemps avant de parvenir à voir.
212. Ce n'est pas dans la société qu'il faut chercher la santé, mais dans la nature.
216. La nature est toujours mythique et mystique, et ses oeuvres ont la liberté et l'extravagance propres au génie. Tout comme l'art, elle possède un style somptueux et fleuri.
227. Incontestablement, nous ne sommes jamais assez visionnaires pour pouvoir être préparés à ce que l'heure suivante nous apportera.
231. Le paradis pourrait être défini comme l'endroit que les hommes évitent.
234. A la vérité, les étoiles ont été créées pour consoler l'homme.
245. La perfection du voyage est de voyager sans bagage.
250. Dans un univers de paix et d'amour, la musique serait le langage universel.
Henry David Thoreau La moelle de la vie 500 aphorismes ed mille et une nuits
Tags : homme, sauvage, voyage, chemin, musique, paradis, Thoreau
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Commentaires
Ce qui me rappelle le divin "Petit traité de la marche en plaine" du génial Gustave Roud !
(Jaccottet a écrit une biographie le concernant, il a bien fait...)
J'ai eu cette pensée il y a deux jours: Nous aimons voir filer les chemins car ils nous promettent toujours un avenir.
De Gustave Roud ne connais que Air de la solitude préfacé par Philippe Jaccottet d'ailleurs. Je partage ta vision ainsi que celle de Thoreau des chemins.
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Superbes phrases !