• Ce coeur

    Ce cœur sans cesse sur la table

    avec ses grosses écritures

    ses majuscules

    et ses marges de seigle

    sommeille obliquement

    sur une feuille de nénuphar

    interdite aux voyageurs de nuit.

     

    Ce cœur qui se mêle au feu

    avec ses brebis florales

    et son soleil barbare

    capture le chant du cygne

    à l'étal du matin.

     

    Nohad Salameh D'autres annonciations poèmes 1980-2012 Ed Le Castor Astral


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  • Commentaires

    1
    Mercredi 19 Février 2014 à 16:52

    Cette poésie mystique orientale est magnifique aussi; et je suis tombée en amour surtout sur la deuxième strophe que je trouve de toute beauté.

    Merci Rien pour ces petits trésors dénichés chaque jour, cela vaut tous les bijoux du monde pour ma part ;-)

    Passe une bonne fin d'après-midi avec mes bisous

    2
    Mercredi 19 Février 2014 à 17:18

    Merci Antigone et de rien.

    Bonne fin d'après-midi bisous

    3
    C comme Corinne
    Mercredi 19 Février 2014 à 20:12

    Très beau poème. Un bouquet d'images, elles jaillissent les unes après les autres et sont beautés.

    merci pour cette belle découverte .

    Amities

    4
    Jeudi 20 Février 2014 à 13:11

    Cette poésie

    Au soleil barbare

    Me laisse de marbre 

    sur l'étal du matin

     

    Amitié Pascal

    5
    Jeudi 20 Février 2014 à 16:27

    De rien Corinne et bienvenue ici.

    Amitiés

    6
    Jeudi 20 Février 2014 à 16:27

    On ne peut pas être sensible à toutes les poésies Pascal.

    Amitié

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