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Taisen Deshimaru
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Commentaires
3joruriLundi 15 Septembre 2014 à 23:025*Mardi 16 Septembre 2014 à 10:12Lire les philosophes anciens directement dans les manuscrits évite bien des contresens.
Le feu réchauffe dans l'âtre, qu'importe les histoires de latitude ...j'avais une copine à l'époque. Invité chez elle, j'avais remarqué un livre de Taisen Deshimaru qui trainait (Elle s'appelait Isabelle je crois) j'avais essayé de lire quelques pages, mais que tout cela me sembla obscur. Comment dire ?
Si le langage est un plan infini, il me semblait que sur ce plan on délimitait une zone arbitrairement et que les mots qui composaient ce segment pouvaient être interchangeables si l'on déplaçait simplement les limites. Dans le vague ainsi crée, on pouvait imaginer n'importe quoi, et cela ne correspond pas à mon caractère: une pensée aux arêtes nettes, tranchées, définies et fermes, incisive, m'a toujours plus apporté qu'une abstraction floue qui peut vouloir signifier tout et son contraire. C'est le problème des koans et du zazen: quoi qu'on pense avoir compris, on peut avoir compris de travers et finalement, en guise de "vide" il ne reste en fait qu'une hésitation, un doute, une incertitude. C'est voulu je le sais, il y a une conception du "non-mental", mais le mental n'est pas le mal en soi. On élimine toute la conscience au nom de la conscience pure. C'est comme brûler toute la maison parce qu'il s'y trouve une souris.
Il fut un temps où sur le blog de Rien, je lisais tant et tant de belle poésie de tous styles, je faisais tant de belles découvertes qui manquaient cruellement à ma culture, pauvre de moi: que sont devenus Mambrino, Guillevic, Eluard et tant d'autres poètes adorés?
Un seul son ne produit pas d'unisson. Quelle que soit la provenance d'une seule cloche, il manque toutes les autres pour carillonner, et surtout se cultiver de façon joyeuse et véritablement intelligente, c'est-à-dire sans cloisonnement à la fois brutal, inutile et anti-créatif au possible.
Rien, ce n'est pas un reproche, nullement, seulement ce que je pense et la façon dont j'aime me cultiver.
Je l'affirme haut et fort: j'en ai marre du zen commercial ou puéril, comme de tout ce qui est de l'ordre du moutonnage ou des guides spirituels.
A mon âge je me suis trouvée depuis bien longtemps: ne reste plus que cette quête de la beauté qui elle ne finira jamais et va avec la libre pensée, loin des apparences entre autre. Elle seule n'écrase pas l'humain et l'indépendance.
Mais il est vrai qu'aller au-delà du visible, d'autant plus sur le virtuel où tout s'achète, se commente et s'interprête, demande quelques efforts. Cette indépendance a un prix, qu'importe cependant! Je n'en mets aucun sur la culture, je me moque des souris comme des rats. Mais en revanche que ne ferait-on pour la paix et la poursuite de la culture, la vraie richesse à mes yeux.
Belle journée à toi :-)
Je vous entends tous les deux.
Je ne fais que partager ce qui me plaît quelle qu'en soit l'origine. Mon stock de livres n'est malheureusement pas inépuisable et ma bibliothèque locale très peu fournie en poésie d'où parfois un peu de changement et le fait que je publie moins souvent aussi.
On a qu'à faire un truc collectif: on envoie à rien des choses courtes qui nous ont frappé, par mail, et elle sélectionne ce qu'elle veut.
11PrôteusMardi 16 Septembre 2014 à 14:47J'avais faim. N'ayant trouvé que des roches, j'allai visiter un autre champ. Pourquoi me serais-je plaint ?
C'est une idée en effet Joruri pour ceux qui ont du temps et que ça intéresse je suis preneuse.
Bonne idée si Rien est d'accord et dans les partages gentils et courtois exclusivement pour ce qui me concerne. Et à compter d'octobre pour moi, j'ai trop de paperasses pour le moment.Je confirme Proteus, tu as bien fait de barouder dans un autre champ.16PrôteusMardi 16 Septembre 2014 à 16:09Si j'ai bien fait, pourquoi accabler la pauvre Rien, qui donne gratuitement et par égard pour vous et l'amour de la culture ?
À cheval donné, on ne regarde pas la bride.
On essaie d'échanger assez franchement ici Prôteus sans s'offusquer de ce que pense l'un ou l'autre tout en restant corrects et en bons camarades. Du coup je vais instaurer ce système de ce pas et voir si c'est gérable.
J'aime beaucoup Rien, et en particulier pour sa grande ouverture d'esprit qui fait que l'on peut papoter toujours librement.
Et elle sait à quel point j'apprends ici.
22PrôteusMardi 16 Septembre 2014 à 17:06J'avais cru percevoir qu'on cherchait à vous détourner de ce que vous aimez, vous, pour vous imposer ce qu'ils aiment, EUX. Vous avez beau vous appeler Rien, rien ne justifie qu'ils se donnent à tort le nom de Tout.
Merci Prôteus mais j'aime bien le côté participatif de ce principe et je ne posterai que ce que j'aime ça commence d'ailleurs avec du Jean-Claude Renard que j'ai déjà publié ici.
25PrôteusMardi 16 Septembre 2014 à 17:2626PrôteusMardi 16 Septembre 2014 à 17:3028PrôteusMardi 16 Septembre 2014 à 19:49Si vous aimez les bons mots, adages, proverbes, préceptes, aphorismes, apohtegmes et autres sentences gnomiques, je vous propose ce qui suit :
Le sage exécute pendant que l'idiot discute.
merci encore pour wikisource, une bonne source de lecture m'attend. Et hop je note la phrase dans mon carnet (c'est mon habitude, je note beaucoup de courts textes, ou phrases dans un carnet) .
Lorsque nous regardons nous pouvons le faire de plusieurs manières.
Regarder en ne voyant que soi dans un regard possessif ou
regarder en essayant de comprendre ce que l'autre à voulu exprimer et nous faire partager. Le regard devient alors enrichissant
Il est vrai que cette dernière façon de voir demande une plus large ouverture d'esprit.
32*Mardi 16 Septembre 2014 à 20:42Un vent
Comme une brise silencieuse
Un vent
Comme le souffle des nuages
Quand le ciel devient moins bleu34*Mardi 16 Septembre 2014 à 21:22Doux est le Sourire
Au Silence
Mettre la Tendresse
Semer la Vie
Au gre d'un regard
Et la brume s'envoleraah * je n'avais pas vu ton premier post désolée.
A mes amis poètes du soir * et Pascal
grand beau temps
ici ce soir
le ciel n'a plus de larme
même la brume
s'est envolée
Moins douée que vous deux pour les mots mais le cœur y est
douce nuit.
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Et les mot s'amusent...