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...les plus simples, les plus communs, Ceux à rapporter à la maison et à échanger, En langue d'un autre monde se convertissent : Il suffit que les yeux du poète, de soleil Rasant, les illuminent. José Saramago Les poèmes possibles ed Jacques Bremond traduction du portugais par Nicole Siganos
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...Et sans souci des lunaisons Te caresser le long des hanches Pour deviner ta jambe nue Comme un soleil d'été qui traîne Dans le ruisseau d'une avenue Un matin de tristesse humaine Pour ne savoir te désirer A chaque instant dans chaque femme Pour t'aimer comme un beau cheval Dans la rue...
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Sur la pierre la sauterelle médite face au soleil Immobilité - dans la tête, dans les pieds quels fourmillements Dans le brouillard chargé de rosée le papillon Sereinement de la lune au jardin les feuilles tombent Salim Bellen Tierra de Nadie (mouche, moines et papillons) traduit...
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Troupeaux de nuages avec pour seul berger le vent A la source nous remercions le soleil de nous donner soif Sur le chemin que de fois nous a distraits le papillon ! Il nous salua, nous invita à entrer, l'inconnu Salim Bellen Tierra de Nadie (mouches, moines, et papillons) traduit de...
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Paul Eluard Man Ray Les mains libres ed Poésie / Gallimard
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Pas le moindre coin d'ombre - je marche en ce quinze août Sugawa Yôko La tête sur mes bras croisés J'attends le prochain coup de tonnerre Gotô Takatoshi Fourmi ! tu as beau grimper à la rose le soleil est encore loin Shinohara Hôsaku
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Tout s'éclaire L'oeil fait éclater sa paupière La main quitte son gant de mousse Au soleil de jeunes pousses De vieilles peaux dans les greniers Et les hommes sortent nus Personne ne se reconnaît plus Il n'y a plus de haine On vit au jour le jour Et tout le temps perdu Est gagné pour l'amour....
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D'or moiré, de marron de pourpre, d'argent fulgurant, d'émeraude, de beige faon, L'amplitude entière de la terre, le pouvoir multiforme de la Nature consignés pour une fois aux couleurs ; La lumière, l'air général imprégnés d'elles _ couleurs inouïes à ce...
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...vois pas l'oiseau Faire sa cour à la rose, Mais je les vois tous deux Faire ensemble la cour Au soleil qui s'ébroue. * Je ne vois pas l'oiseau Et je ne l'entends pas Frôler l'éternité. ...
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Lorsque nous nous parlons Le rêve est à portée Lorsque nous nous taisons Le rêve demeure intact Apprenons à cueillir Tout instant qui advient : Sente gorgée de soleil Grisée de lune, clairière... François Cheng A l'orient de tout ed Poésie / Gallimard