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L'écoute intérieure
Quelquefois
des dieux dans la fleur de l'âge
venus de la lumière de minuit
par des chemins d'éclairs
s'envolent en toi
dans un silence de châtaigne.
Peuple sans signature
ni généalogie
dépourvu d'alphabet
ils ne sont plus personne :
sinon des matelots de l'air
ramant vers l'infini.
Ils pénètrent dans la mesure du songe
tel un été tardif.
De leurs voix semblables au vol
ils t'emplissent de signes
de labyrinthes
et de doute.
Nohad Salameh D'autres annonciations ed Le Castor Astral
Tags : dieux, lumière, silence, personne, infini, doute, Salameh
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Commentaires
2riende9?
Mardi 20 Août 2013 à 12:183joruriMardi 20 Août 2013 à 13:104riende9?
Mardi 20 Août 2013 à 13:23Oui, douter, et puis se remettre en route!
Un beau poème, "un silence de châtaigne", c'est beau ces deux mots ensemble.
Bonne fin d'après-midi Rien, et merci pour la beauté poétique.
6riende9?
Mardi 20 Août 2013 à 17:57Rassure-toi Rien, pour ma part le doute ne consiste que dans une méthode provisoire, qui nous permet de tenir quelques certitudes à distance, afin de ne pas passer à côté de ce qui nous enrichit infiniment.
Le doute n'est pas un océan de catastrophes annoncées dans lequel il faut nous noyer.
8riende9?
Mardi 20 Août 2013 à 18:27
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Je me répète mais tant pis : merci pour cette belle découverte (et douce journée à vous).