• Jacques Lacarrière

    Disons qu'abondance de bien ne nuit pas:

    Ardoise

    Tu gardes en toi
    le sceau des fougères et des prêles,
    le calque des écorces, étant
    paume ouverte du temps
    mémoire des ruches de la vie
    où bourdonne encore en nos doigts
    l'enfance des reptiles.

    Jacques Lacarrière  Lapidaire ed Fata Morgana


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  • Commentaires

    1
    Anonyme II
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 00:31

    La Terre aussi a son inconscient collectif, elle n'oublie rien. Et sa mémoire est solide ;).

    2
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 05:32

    "Disons qu'abondance de bien ne nuit pas:"

    Cette phrase là ne fait pas partie du texte. C'est moi qui l'avais écrite en pensant que tu avais des réserves de poèmes.

    3
    Anonyme II
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 08:42

    Quelqu'un n'a-t-il pas compris que ce poème fait ici référence aux fossiles, au passé de la terre, à la paléontologie, à la paléozoologie, à la paléobotanique, aux marques et empreintes imprimées à la matière lors de son évolution dans les temps géologiques, à ses cicratices enfin qui nous la font mieux connaître comme un vieil ami qui nous révèle ses stigmates et ses vieilles blessures de guerre, pour tisser des liens encore plus serrés avec nous ? - Grand amoureux du voyage, il nous met sur la piste des voyages effectués par la Terre au cours de son histoire. Un poème original.

    4
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 12:53

    Pour tisser des liens, il ne faut pas humilier les gens.

    Il faut une tonne de patience et de bonne humeur.

    Beaucoup de tendresse et de fidélité aussi.

    Telle est l'histoire de ma terre aussi, mon univers.

    Ciao.

    5
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 15:10

    Qui a tracé les mâcles de chrysobéryl. Quel feu, quelle lave a inscrit dans le dur sa molesse ?

    6
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 15:11
    Pose-toi toutes les questions que tu souhaites, tu es libre, mais cesse de réduire la liberté des autres à de la mauvaise humeur.
    Ecarte-toi de mon ombre et joue aux pirates, aux corsaires ou au Jésus ailleurs que chez moi. N'oublie pas de transmettre à tes frères et soeurs.
    C'est adieu et point final!
    7
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 15:15

    Qui a tracé les mâcles du chrysobéryl ? Quel feu, quelle lave a inscrit dans le temps induré sa molesse ?

    Et pourquoi ne puis-je concevoir ces lézards que rouges ? Peut-être sont-ils nés de l'haleine du feu chtonien, émanation d'un dragon antique et souterrain, flamme des flammes ? Ardeur de toute ardeur ?

    Et l'on repense à la terre, quand jeune elle serpentait depuis ce qui deviendrait la mer, pesant de tout son poids de pierre liquide sur des roches qui se refroidissaient par en-dessous.

    Alors au poème on pourrait rajouter le mot "écailles".

    8
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 16:15

    Qui a tracé les mâcles du chrysobéryl ? Quel feu, quelle lave s'est inscrite dans le temps et indurée sa molesse ?

    Et pourquoi ne puis-je concevoir ces lézards que rouges ? Peut-être sont-ils nés de l'haleine du feu chtonien, émanation d'un dragon antique et souterrain, flamme des flammes ? Ardeur de toute ardeur ?

    Et l'on repense à la terre, quand jeune elle serpentait depuis ce qui deviendrait la mer, pesant de tout son poids de pierre liquide sur des roches qui se refroidissaient par en-dessous.

    Alors au poème on pourrait rajouter le mot "écailles".

    9
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 16:18
    Baillement.
    Un temps de rumeurs et de sorcières.
    Tant pis pour la "poésie" ici.
    Elle n'est qu'une arme ou une spoliation à chaque jour qui passe.
    Elle était chouette l'inspiration hein, la délation aussi.
    Hélas, je n'ai pas le goût salasse de dévoiler les lettres d'insultes carabinées à vos frères et soeurs.
    J'ai toutes les raisons dans ma vie de rester dans la tendresse ....
    10
    Anonyme II
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 16:34

    Un vent de paranoïa souffle à nouveau, encore, toujours. Vive la poésie des malades génétiques médicamentés.

    11
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 17:11

    Tu nous emm... anonyme, et ton départ était une bonne nouvelle pour tout le monde.

     

    12
    Anonyme II
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 17:39

    Oui, mon Père, et depuis quand parles-tu au nom de tout le monde ? Qui es-tu ici, sinon qu'un prédicailleur à la noix, tu fais une belle équipe avec la parano de service qui ne se mêle jamais de ses affaires. Qu'avait-elle à me relancer gratuitement ce matin ? Et toi d'dn rajouter avec tes pseudo-poèmes à la c... cesse de jouer les patrons et va prier pour ton salut, y'en a pour longtemps, et ailleurs si possible, parce que ça commence à sentir la sacristie infectée ici.

    13
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 17:43

    Je pourrais dévoiler tous mes courriers, c'est au-delà de l'horreur.

    Je pourrais démontrer point par point tous mes articles répliqués, jour après jour, dans une correspondance chronologique digne d'une horloge. Jusqu'à mes mots impubliés et traduits pourtant dès le lendemain sans doute à travers un mur transparent.

    Alors non je ne suis pas parano.

    Un éditeur m'a conseillé de protéger mes écrits, mais non car je suis pour la culture, la lecture partagée. Je persiste et ce n'est pas une bande d'acariâtres qui m'arrêtera dans l'application de mes principes pour des raisons qui me regardent.

    Je pourrais aussi parler des envois d'images de bonne femme à poil tous les jours des dizaines de fois par jour pendant des mois et des mois.

    Alors, un jour oui, vous vous débarrassez des corsaires de tous poils. Vous cessez de fermer les yeux et d'encaisser avec patience. Bref, vous n'êtes plus victime, vous agissez, même lorsque vos bourreaux en bandes se disent les victimes.

    Parce que toute dignité humaine passe par le droit à une vie privée, et le droit d'en disposer.

    "Comprenne qui pourra", encore pris sur mon ancien blog que j'ai basculé en mode privé pourtant.

    Comme toutes ces intrusions chaque nuit en particulier dans ma plateforme et ces coupures de courant à chaque fois que je veux publier un article.

    J'échange, oui, mais avec des gens que j'aime, que j'apprécie pour leur tact, leur intelligence et leur fidélité aux idées. Ces échanges-là ne sont que du bonheur et un grand honneur.

    Bon vent aux autres.

     

    Et je n'ai pas écrit qu'ici était chez moi, mais qu'il était impossible de lire de la poésie ici sans passer par la case rue Saint-Denis ou le sacré choeur.

    Je suis une femme libre, et heureuse, c'est cela qui est un problème au fond!

    Sauf que pas pour nous qui sommes constitués d'atomes de joie.

    La poésie, je vais l'écrire, la philo l'étudier encore et toujours.

    Et l'amour sera écrit chez moi librement, malgré toutes les tentatives pour que le fleuve de l'expression s'arrête.

    Voilà, je suis partie, avec regret pour Mambrino ou Guillevic.

    Mais l'enfer ....pas sur terre pour moi.

    Comme l'a écrit Lucrèce ce sont les sots qui génèrent leurs propre enfer et les fous de dieu.

    Mon esprit suit la courbe du vent et  se repose dans les mêmes havres de paix qui vous sont inaccessibles pour les raisons de vie privée écrites plus haut.

    Le résultat de quelques échanges est pourtant lisibles sur mon nouveau blog, à condition d'avoir les bonnes lunettes et de respecter les femmes.

     

     

     

     

    14
    Anonyme II
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 19:40

    Ça c'est le comble, Madame, vous pensez que j'aurais "VOLÉ" l'expression "comprenne qui pourra" chez vous ! Non, mais ça va pas ! Vous n'avez pas l'exclusivité de toutes les expressions de la langue française. Et pourquoi aurais-je fait cela, dans quel but caché, avec quelle intention coupable, comme s'il s'agissait d'un secret d'Etat que j'aurais pu monnayer ? Mais revenez sur terre, ce seul exemple démontre on ne peut plus clairement que oui, vous êtes paranoïaque. C'est dommage et pitoyable, pourtant vous me semblez intelligente.

    Quant à theebo, qui se prend pour le patron, et voudrait me chasser, mais pourquoi pensez-vous ? Parce que je lui fais de l'ombre, je vois dans son jeu , il le voit bien, et ça l'embête. Il y a un terme pour cette attitude, obscurantisme et jalousie, oui Monsieur est jaloux. Oui oui, il le niera, mais je le vois bien, pour avoir lu ses textes sur son blog, et il ne peut supporter d'être démasqué, ce genre de chrétien est comme la taupe, aveugle et qui craint la lumière en plus. Beau portrait, et il ose se réclamer de Jésus-Christ lui-même, lumière incarnée. Il est temps pour lui de méditer sur le terme de contradiction et sur celui d'aliénation religieuse.

    Et ils prétendent aimer la poésie, mais ne viennent sur ce blog que pour, la plupart du temps, créer la bisbille.

    15
    Anonyme II
    Lundi 20 Octobre 2014 à 00:06

    [take 2, parce que je pense que c'est important]

    Partout où je suis passé dans ma vie, je dis bien partout, je n'ai vu ou vécu que conflit et incompréhension dès qu'un soit disant 'chrétien' se met à faire orgueilleusement étalage de ses convictions religieuses - et ça vaut pour toutes les religions. Toute personne religieuse - sauf rarissime exception - est par définition prosélyte, et ne cherche qu'une chose, imposer son 'Dieu' et convertir la planète entière, et si ça ne fonctionne pas, faire sauter le World Trade Center ou réduire en cendres les Bouddhas de Bamhian, sans parler de la création de martyrs au nom de Machintruc ou de Trucmachin. Moins une personne est sûre de sa foi, et plus elle cherche à l'imposer à l'autre pour se persuader qu'elle est sur la bonne voie et qu'elle a, elle, trouvé l'UNIQUE vérité. - Je n'ai qu'un conseil à donner, autant aux croyants qu'aux non croyants, libérez-vous de la foi et libérez-vous du doute - ces deux jumeaux - pour ne penser que par vous-même à partir des dons que la nature vous a impartis, et cherchez votre propre bonheur sans l'imposer à quiconque, le reste s'installera de lui-même et ira de soi. Nous ne sommes pas sur terre pour nous battre, mais pour faire vivre notre propre vérité, pas pour les autres, mais pour et par soi. Le salut des autres ne nous regarde en rien, seul le nôtre a du prix, et seul le nôtre aura de l'efficace s'il est jamais réalisé. Le Vrai, le Beau et le Bien sont contagieux, nul effort à faire pour les imposer à autrui. Le soleil rayonne et n'est en conflit avec personne, si vous me passez cette prosopopée. Pensez-y, et si vous avez compris, vous pourrez toujours prier par la suite si ça vous chante.

    Sur ce, bonne poésie, pour l'amour de la poésie et de la beauté qu'elle enchâsse, comme un joyau serti dans sa monture, si jamais nous l'apercevons.

    P.-S. - L'incroyance est aussi une forme de religion, dans la mesure où l'on cherche à l'imposer à autrui.

    16
    Lundi 20 Octobre 2014 à 12:47

    Hors sujet comme d'hab. pour ce qui concerne ce que je pense.

     

    17
    Lundi 20 Octobre 2014 à 13:39

    Tu as raison. C'est pas comme la démocratie, le libéralisme, le communisme, l'amour de la poésie, les sports ou la mode... Lol

    Il faut comprendre une chose simple: Toute communication - et nul ne peut s'empêcher de communiquer  - repose sur la transmission d'états intérieurs. A partir de là, il est impossible de porter un vêtement, de parler ou de faire des gestes sans être le prédicateur de ce qu'on a à dire. Et de ce qu'on croit.

    Que nous le voulions ou non, nous sommes tous les prêtres de notre foi.

    Maintenant, quoi de plus petit bourgeois que de partir en pestant, les jambes à son cou dès qu'une idée dérangeante et qui s'annonce sans lâcheté vient taquiner nos petits conforts et nos petites certitudes ? Quoi de plus capitaliste que cette propriété privée de la pensée qui marque son petit territoire intellectuel en pissant sur toutes les petites barrières derrière lesquelles elle se protège de toute remise en question ?

    Mais fais comme tu veux, si c'est ton idéal, personnellement, je m'en fous, mais ne m'oblige pas à adopter cette attitude là par rapport à l'existence.

    C'est à force de silence que ce monde crève. J'ai reçu l'autorisation de "crier sur les toits". Cependant c'est loin d'être moi ici qui fait le plus de bruit, qui braie, tonne, tempête et injurie...

    Mon message est donc le suivant: Mets-la en veilleuse, tu nous empêches de lire et de penser.

    18
    Anonyme II
    Lundi 20 Octobre 2014 à 14:13

    Que pensez-vous, chère amie Iseult, de ce poème si descrptif ? Et de cette image, combien suggestive, des paumes ouvertes du temps ; j'y vois quant à moi l'ouverture d'une prière faite à l'éternité par quelque représentant d'une civilisation exotique qui ouvre ses mains d'ici-bas, prêtes à y recevoir la grâce accordée par l'évolution à l'âme généreuse tournée en permanence vers l'Ouvert sans horizon et déployé par la vision d'un Être tout amour envers l'homme et la femme de bonne volonté - voyez-vous la femme à ses côtés ? - tous deux noués à la racine et tendus généreux vers les promesses d'un ciel métaphysique et pourtant bien ancré dans l'âme idéale, terrestre et bien concrète dans l'attente d'un enfant neuf d'avenir et d'innocence qui s'enroule en caducée hermétique, gage de santé et de sagesse promises par Thot à l'humanité déjà sage en esprit et bientôt dans les faits quotidiens des jours sans nombres et pérennes des dieux qu'ils incarnent déjà pour la joie des maîtres de demain qui les voient grandir dès à présent dans cet au-delà du temps qu'est l'ici/maintenant, seule temporalité des éons éternels, pères et mères de toute future création et de toutes gravités cosmiques, ces gages d'une légèreté inouïe et seule transcendalement réelle. - Le monde est neuf, le monde est à jamais neuf, pour les siècles des siécles de l'instant enfin retrouvé.

    19
    Anonyme II
    Lundi 20 Octobre 2014 à 14:16

    Bonjour, Beethov. 

    20
    Lundi 20 Octobre 2014 à 14:16

    Tu as raison. C'est pas comme la démocratie, le libéralisme, le communisme, l'amour de la poésie, les sports ou la mode... Lol

    Il faut comprendre une chose simple: Toute communication - et nul ne peut s'empêcher de communiquer  - repose sur la transmission d'états intérieurs. A partir de là, il est impossible de porter un vêtement, de parler ou de faire des gestes sans être le prédicateur de ce qu'on a à dire. Et de ce qu'on croit.

    Que nous le voulions ou non, nous sommes tous les prêtres de notre foi.

    Maintenant, quoi de plus petit bourgeois que de partir en pestant, les jambes à son cou dès qu'une idée dérangeante et qui s'annonce sans lâcheté vient taquiner nos petits conforts et nos petites certitudes ? Quoi de plus capitaliste que cette propriété privée de la pensée qui marque son petit territoire intellectuel en pissant sur toutes les petites barrières derrière lesquelles elle se protège de toute remise en question ?

    Mais fais comme tu veux, si c'est ton idéal, personnellement, je m'en fous, mais ne m'oblige pas à adopter cette attitude là par rapport à l'existence.

    C'est à force de silence que ce monde crève. J'ai reçu l'autorisation de "crier sur les toits". Cependant c'est loin d'être moi ici qui fait le plus de bruit, qui braie, tonne, tempête et injurie...

    Mon message est donc le suivant: Mets-la en veilleuse, tu nous empêches de lire et de penser.

    On a compris: tu n'aimes pas Iseuth parce qu'elle serait parano, et moi parce que je suis chrétien. Ok, très bien, et maintenant on fait quoi ?

    Iseult nous invite tous chez elle et moi j'apostasie ? Tu rêves ou quoi ? 70% de la communication humaine est non verbale. Ça veut dire que sous les yeux tu as un infime portion des trente % qui restent, et tu n'arrêtes pas de juger. Tu ne crois pas que tu te fais envoyer sur les roses parce que simplement tu récoltes ce que tu sèmes ? je t'ai tendu la main clairement à la fin du post de Michaux. Soit tu ne l'as pas lu, soit tu es incapable de faire évoluer ton attitude. Qu'est-ce que j'y peux ? Rien.

    J'ai lu tout ce que tu as écris précédant ces disputes puériles. Tu ne fais qu'enseigner, railler et étaler ta science avec condescendance, alors tu t'attendais à quoi ? Qu'on t'élève un trône et qu'on te tresse une couronne ? Si tu prends garde simplement au ton sur lequel tu écris, très vite cette baudruche se dégonflera et chacun s'occupera de ses affaires en commentant CE QUI EST POSTÉ sans perdre son temps à répondre à des personnes atrabilaires en guerre contre le monde entier.

    21
    Lundi 20 Octobre 2014 à 14:30
    Arrête les grandes pompes, çà fait pompes funèbres!
    Et arrête de louvoyer, de dire sans dire.
    Cause-nous poésie, simplement, et tu gagneras ma reconnaissance éternelle.
    22
    Lundi 20 Octobre 2014 à 14:35

    A qui tu parles ?

    23
    Lundi 20 Octobre 2014 à 14:46
    A Anonyme.
    24
    Lundi 20 Octobre 2014 à 14:52

    Ah ? Ok.

    Bah laisse-le, il veut juste prouver qu'il existe. "Don't feed the troll".

    Personnellement, j'approuve que quelqu'un veuille prouver et se prouver qu'il existe: tout le monde fait ça tout le temps, mais quand l'existence en question se fait en pompant des autres autour, il y a des choses à faire. Ça me démange depuis un moment de lui rentrer dans le cul toute la bave qui met sur nos pompes, mais après tout, qu'est-ce que j'en sais si il est malheureux ou pas ? Je ne voudrais pas tirer sur une ambulance...

    Internet est plein de ces gens qui, si tu leur donnais le meilleur, ne s'en rendraient même pas compte. Ils font tout descendre dans leur cave pour gueuler ensuite que ça pue et qu'on y voit rien. C'est l'égalité comprise comme la dictature du lowest common dénominator. A part modérer (ce qu'à cause de cette pauvre tanche je suis obligé de faire chaque jour sur mon blog) ces chiures et ces pollutions où la bêtise le dispute à l'ignorance, il n'y a pas grand-chose à faire. C'est comme quand on est obligé de se fader les aboiements des clébards du voisin.

     

    Dans mon esprit, proposer ce texte de Lacarrière avait pour ambition de permettre de passer à autre chose. Malheureusement il s'avère qu'en plus d'être épaisse, la bêtise est collante. On ne sait plus quoi foutre de ce vieux chewing gum qui nous colle aux semelles. C'est un peu comme les tiques et les sangsues, à l'une il faut arracher la tête et l'autre, il faut la brûler. Là je trouve que tout le corps à déjà bien souffert de cette gale et j'estime qu'il serait temps d'y mettre un terme:  "Un peu de levain fait lever toute la pâte". Désolé pour la référence, mais c'est celle qui me vient.

     

    25
    Lundi 20 Octobre 2014 à 15:07

    Ps. j'entends souvent vanter "l'ouverture". C'est oublier un peu vite qu'on risque de laisser entrer n'importe quoi...

    26
    Lundi 20 Octobre 2014 à 15:15
    Merci Polymathe, mais le pire est que Anonyme n'a pas compris que je suis incapable de détester quiconque, même s'il me fait les pires misères.
    Je pense que chacun peut toujours apporter sa contribution, même si c'est un peu agité, au moins c'est vivant, pas comme dans plein d'endroits du web où l'esprit fait dodo.
    Il est intelligent cet imbécile lol, alors qu'il se mette un coup de pied aux fesses et qu'il voit ta main tendue et ma bonne humeur.
    Bon après-midi.
    27
    Anonyme II
    Lundi 20 Octobre 2014 à 18:41

    Je vous fais tant d'effet ? C'est trop me flatter. C'est curieux que vous ayez à ce point besoin d'un bouc émissaire, et imbécile en plus, alors les imbéciles ne sont plus ce qu'ils étaient. Et si vous commentiez la poésie vous aussi, n'en seriez-vous pa plus intelligents, ou en tout cas plus en phase avec le sujet. Vous vous trompez de cible, ce n'est pas moi qu'il faut commenter, mais les poètes. Si vous ne cessez pas, pendant des heures, de me faire les honneurs de la discussion, je vais finir par penser que j'en suis un, poète.

    28
    Lundi 20 Octobre 2014 à 19:35

    J'écoute le silence ...

    29
    Lundi 20 Octobre 2014 à 19:37

    Ah oui, et j'oubliais: j'ai envie d'être bête, alors non je ne commente pas .... pas toujours.

    30
    Anonyme II
    Lundi 20 Octobre 2014 à 21:17

    Voleuse !  J'avais écrit cette expression « .... pas toujours. » hier à exectement 12h40 sur mon blog ! je vais porter plainte au bureau des phrases volées, et de ce pas j'y vais. Que les internautes sont donc devenus malhonnêtes, une vraie honte  (vous n'avez pas écrit « une vraie honte » sur votre blog j'espère, sinon de quoi j'aurais l'air moi devant l'officier des larcins phraséologiques !)

    31
    Anonyme II
    Lundi 20 Octobre 2014 à 22:20

    Chère madame Iseult,

    Malgré le plaisir indicible que je prends à nos échanges, je crains de devoir quitter bientôt ce chaleureux nid poétique et de rêve ; en effet, Maître Theebo, il y a une minute à peine, m'a intimé l'ordre formel et sans discussion de quitter les lieux dans les plus brefs délais. Mon choix s'avère épineux - ou j'obtempère comme son autorité de chef l'exige, ou je le défie avec toute la fierté et l'aveugle témérité que vous me connaissez, et ce au risque et  péril de ma vie ! Vous qui êtes toujours juste et de bon conseil, que me suggérez-vous pour le bien et le mieux-être de votre belle communauté ? Je pèserai chacune de vos raisons à leurs mérites et avec le plus grand soin.

    À l'avance, merci.

    Anonyme II.

    P.-S. - À tout hasard je vous écris ces quelques mots au cas où je me plierais aux exigences indiscutables (en principe) de Maître Theebo (Kalya, Beethov, polymathe, opsimathe, marekmachin, pol, jacques et tutti quanti) : « Adieu, belle et tendre Iseult, la mort me réclame, vite qu'on me tende une fiole fatale au vin herbé ! que s'abrège par ses létales gouttes le calvaire de notre éternelle séparation » -  (je paraphrase sur un vieux souvenir mal assimilé, pardonnez-moi, ô blonde et douce Iseult, mais l'intention y est).

    32
    Anonyme II
    Mardi 21 Octobre 2014 à 00:13

    Theebo, un trône et une couronne, vite, et que ça saute, et n'oublie pas le sceptre, en buis incrusté d'or et de nacre (un caprice). Tu te crées un fantoche de toute pièce, theebo, parce que tu as besoin d'un repoussoir pour mettre en valeur ton petit je d'illuminé investi missioné. Amuse-toi bien, je suis un canard. Quant à la poésie et au poème de Lacarrière, entre autres, je l'avais commenté très respectueusement, mais madame l'Iseult a décidé de son propre chef que je me moquais des gens, et que je volais les mots de son blog (!!), alors que voulez-vous que je vous dise ? il vous faut un bouc émissaire à tous deux, à tout prix, chacun pour son propre agenda, et vous décrétez par la suite, au nom de tout le monde - et de quel droit, je vous prie ? que c'est moi le vilain à abattre. Eh bien, tirez tant que vous voudrez, vous n'atteindrez jamais que vos propres fantasmes.

    Au fait, la théologie de la libération, c'est pas un truc des années '70 du siècle dernier par hasard ? Je te verrais mieux en politique, dans la droite chrétienne, plutôt que de prêcher sur le blog d'autrui, theebo, et comme la politique c'est aussi du prêche, tu seras toujours dans ton élément. Je l'ai écris plus haut, les fauteurs de merde ce sont ceux qui étalent leur foi devant tout le monde par indécence, et provocation, par exhibitionnisme malsain et d'autant qu'il est religieux. Viens te plaindre après ça si on ne gobe pas ta salade passéiste. Prie dans ton coin, si tu veux,  j'ai rien contre, mais ferme-la en public en autant que ta foi est concernée, ou subis-en les conséquences. Tu es majeur et vacciné ? Bien.

    Maintenant, peut-on revenir à la poésie svp ? Merci.

    33
    Anonyme II
    Mardi 21 Octobre 2014 à 08:29

    Le rebelle

    Un ange furieux fond du ciel comme un aigle,
    Du mécréant saisit à plein poing les cheveux,
    Et dit, le secouant : " Tu connaîtras la règle !
    (Car je suis ton bon Ange, entends-tu ?) Je le veux !

    Sache qu'il faut aimer, sans faire la grimace,
    Le pauvre, le méchant, le tortu, l'hébété,
    Pour que tu puisses faire, à Jésus, quand il passe,
    Un tapis triomphal avec ta charité.

    Tel est l'Amour ! Avant que ton coeur ne se blase,
    A la gloire de Dieu rallume ton extase ;
    C'est la Volupté vraie aux durables appas !"

    Et l'Ange, châtiant autant, ma foi ! qu'il aime,
    De ses poings de géant torture l'anathème ;
    Mais le damné répond toujours : " Je ne veux pas !"

     

    -Baudelaire

     

    Dédié à tous ceux qui veulent, ou ne veulent pas. N'est-ce pas cela l'amour ? Seulement, seulement à ceux qui veulent, ce serait trop facile !

    Madame Rien, vous vous faites rare, vous devez être très précieuse... Vous l'êtes pour moi, pourtant vous m'êtes inconnue... C'est cela aussi l'amour - n'est-il pas aveugle ? comme la Justice, aux yeux de qui tous sont égaux.

    34
    Mercredi 22 Octobre 2014 à 08:21
    La guerre des personnes est sans intérêt, elle n'avilie que ceux dont l'esprit est coincé dans d'étroites frontières. C'est à eux-mêmes qu'ils se font la guerre.
    35
    ...
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 09:33

    Les bonnes guerres entre les personnes éclaircissent les consciences contrairement à la paix pourrie qui étend l'obscurantisme de chacun jusqu'aux spasmes des guerres totales qu'on ne voit pas venir...

    36
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 10:36
    Il faut distinguer la notion héraclitéenne de polemos qui se déploie à l'échelle de l'univers de la guerre que se livrent les sots sur le plan de l'éthique individuelle.
    Il serait souhaitable de revenir plus souvent à la source héraclitéenne pour éviter de travestir et de galvauder sa pensée; et sur le plan de l'éthique personnelle, se comporter autrement que comme un sorcier guerrier qui ne se sert des autres que comme armes de guerre.
    Bref, éprouver cet autre forme de courage qu'est l'Amour, courage qui se passe de tous ces intermédiaires en armes et regarde autrui droit dans les yeux en pleine face, en pleine vérité.
    37
    Anonyme II
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 11:34

    ... , On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. Auriez-vous compris qu'une lampe est un mini-soleil qui n'est en lutte contre quiconque, et que sa fonction consiste à éclairer tout le monde sans jamais faire acception de personne ? Oui, je le pense.

     

     

     

     

     

     

    38
    ...
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 11:47

    L'amour est guerre. 

    39
    Anonyme II
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 12:12

    Oui, mais certaines personnes introduidisent de l'éthique à une époque où Socrate n'était pas encore né. Où la philo n'était encore que de la cosmogonie.

    40
    Anonyme II
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 12:16

    Héraclite disait : Le conflit est le père de toute chose. - Où voyez-vous de la morale là-dedans ?

    41
    Anonyme II
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 12:25

    Sans compter que l'Amour grand A est une invention d'un certain juif. Quel Grec de l'Antiquité vous aurait dit : Aimez-vous les uns les autres ?

    42
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 12:36
    Je mets un grand A à cause du dialogue sur un espace virtuel.Pour le distinguer de l'amour privé, personnel.
    43
    Anonyme II
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 13:11

    Vous aurez beau dire, mêler la grécitude à la christitude s'appellera toujours de la syncrétude. (Passez-moi les néologismes, il faut les mettre sur le compte de ma créatitude). :)

    44
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 13:56
    Moi je n'aime pas les "ismes"qui mélangent tout dans un anachronisme stupéfiant.
    Je disais donc qu'en ce qui concerne l'éthique, je ne me réclame pas d'Héraclite justement.
    45
    Anonyme II
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 15:07

    De qui donc vous réclamez-vous en éthique, et en quoi diffère cette éthique de celle d'Héraclite. Je pose la question, parce que je suis un pur ignorant en philosophie.

    46
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 13:43
    Tu sais beaucoup de philosophie. Mais est-ce cela être philosophe ;-)?
    Mon éthique repose sur un peu de la philosophie des oasis. Mais ne rêve pas trop de d'exotisme et de vahiné, c'est aussi soustractif que le désert. A la fin, ne reste guère plus que quelques fleurs sauvages et l'amitié forte mais exigeante.
    47
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 13:50
    Par contre si tu parles du virtuel, j'y suis devenue sceptique et cynique; mais moins que toutes les monstruosités que je peux y lire. La dernière en date, une histoire de virus Ebola suffisamment intelligent pour se cantonner à l'Afrique; ou encore cette histoire de ccroire plus facilement tout là-haut que tout en bas.
    C'est tellement con, que je préfère en rire.
    Mais toi le philosophe, t'es certain de taper toujours au bon endroit lol?
    48
    Anonyme II
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 14:17

    Pour Héraclite, l'Éthique vise avant tout la conformité de l'agir de l'individu au bien de l'État, c'est donc plus une morale contrairement à Socrate, pour qui le bonheur est vertu, et s'il atteint le bien-être de la Cité, c'est davantage par ricochet que par intention première. Donc, si l'on veut, Héraclite=morale, Socrate=éthique.

    Mais ne s'éloigne-t-on pas un peu de la poésie ici ? Bien que dans un sens tout soit poésie et tout philosophie.

    Madame Rien, nous avons besoin de votre aide, vos enfants vous réclament... :)

    49
    Anonyme II
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 14:21

    Pour l'Ebola, c'est vrai, le virus est piloté par des extra-terrestres à partir d'Orion, vous ne le saviez pas ? :)

    50
    Anonyme II
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 14:33

    J'ai ici un numéro spécial du Point sur Nietzsche dont l'avant-propos commence  ainsi : Construire sa propre hiérarchie de valeurs : Nietzsche exige de chacun une indépendance d'esprit radicale, condition sine qua non de l'épanouissement de soi. Ou comment se rendre libre à l'heure du prêt-à-penser.

    51
    Theebo
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 22:16

    Aucune mafia au monde ne te contredira: ce sont explicitement

    ces principes qu'elles adoptent.

    52
    Anonyme II
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 22:20

    Se rendre libre du prêt-à-penser mafieux aussi. Savez pas compter ?

    53
    Anonyme II
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 22:22

    Et le Christ, lui, il l'empêche la mafia ?

    54
    Anonyme II
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 22:26

    Fourbis tes armes, citoyen, tu as affaire à un philosophe de haut vol ! :-)

    55
    Anonyme II
    Vendredi 24 Octobre 2014 à 22:42

    Et les mafieux, l'indépendance d'esprit, c'est ce qui les étouffe peut-être ? Ils ne savent même pas ce qu'est l'esprit, alors ....

    Et pourquoi faut-il que vous me contredisiez toujours, zavez pas réglé votre oedipe à votre âge ? Et vous prétendez me tendre la main ?

    56
    Samedi 25 Octobre 2014 à 07:30

    On proclame la libre-pensée radicale et la première chose que l'on convoque, c'est un maître qui a combattu des idéologies au nom de quelques autres.

    Allons-y pour un peu de Nietzsche:

    "A supposer que la vérité soit femme, n'a-t-on pas lieu de soupçonner que tous les philosophes, pour autant qu'ils furent dogmatiques, n'entendaient pas grand-chose aux femmes ...."

    (Par-delà bien et mal, préface)

    Je précise qu'il s'agit de la toute première phrase du bouquin: il faut en avoir quand même de la haine et de la guerre dans le cœur pour commencer un livre ainsi ....)

    "Plus d'un paon couvre sa roue de paon pour la cacher à tous les regards, et appelle cela son orgueil."

    (Par-delà bien et mal, Maximes et interludes, 73a)

    "En temps de paix, l'homme belliqueux tombe en proie à lui-même."

    (Par-delà bien et mal, idem, 76)

    "Une âme qui se sait aimée mais n'aime pas en retour trahit la lie qu'elle contient: son tréfonds remonte à la surface."

    (Idem, 79)

    "Les poètes n'ont plus de pudeur à l'égard de leurs sentiments: ils les exploitent."

    (Idem, 161)

    "Notre instinct le plus fort, le tyran que nous logeons en nous, ne s'asservit pas seulement notre raison, mais aussi notre conscience."

    (Idem 158)

    "Il y a une exubérance de la bonté qui ressemble à la méchanceté."

    (Idem, 184)

     

    Jamais autant de citations chez moi; c'est parce que je ne suis ni Nietzschéenne ni dogmatique comme lui, bien qu'il s'en défende. Il y a tant d'à priori chez lui, de préjugés.

    57
    Anonyme II
    Samedi 25 Octobre 2014 à 09:50

    Soyons prudents, sinon l'un de nous deux tombera sous le coup de la loi de Godwin si nous allons trop loin. N'oubliez pas qu'en plus N. était Allemand et qu'on lui a souvent reproché d'être anti-sémite, lui qui pourtant les a pourfendus toute sa vie.

    Je réponds en citant un mot-clé par paragraphe.

    Libre pensée. : La libre pensée refuse le  dogmatisme religieux et/ou philosophique, ce qu'a toujours pratiqué N. me semble-t-il. Du moins l'aura-t-il tenté.

    Dogmatisme : N. dit ici que les femmes ne sont pas dogmatiques, en insinuant qu'un philosophe qui est dogmatique ne comprend rien aux femmes. Lisez dans le texte au besoin.

    Le paon: Obscur, j'y reviendrai.

    Le belliqueux : En tant de paix l'homme belliqueux, n'ayant  personne à qui s'en prendre, s'en prend à lui-même... par désoeuvrement ??

    La Lie : N. me semble errer ici - personne n'est obligé d'aimer en retour tous ceux qui l'aiment ; l'amour ne  se commande pas.

    Les poètes : Autrefois les poètes se donnait l'objectif comme thème, à son époque  déjà le subjectif envahissait tout, et n'oubliez pas que la Révolution Française, revendicatrice de la liberté et donc des sentimenrs personnels, l'a précédé de peu à l'échelle historique, et il semble ici que N. fasse allusion aux poètes narcissisants. Je n'ai pas lu tous les aphorismes, je le ferai pour donner une réponse plus juste, si vous le souhaitez, mais de prime  abord il faut savoir que N. a souvent dit une chose et son contraire, ce qui est le propre des grands esprits qui contextualisent ce qu'ils pensent et ce qu'ils écrivent. Je  préfère moi le génie qui se contredit au lambda qui n'a qu'une idée (s'il en a) et qui la martèle à tout venant. - À vous par exemple, il aurait bien pu dire autre chose. Je ne cherche pas à le justifier, mais à le comprendre. Sans compter que tous les penseurs ont leur contradictions, et leur placard est souvent à éviter.

    Le  tyran : On peut 'vendre' sa raison et conserver sa conscience, l'inverse est impossible. À la guerre comme à la guerre, et  N., comme Gurdjieff, ne cessait de parler de l'homme rusé...

    Bonté : Celui qui 'impose' sa bonté devient méchant en empiétant sur la liberté et l'honneur de la victime de sa bonté. Bonté sadique, en somme.

    Je ne suis pas plus N.éen que vous, je me sers des philosophes et ne les sers pas, mais N. était loin d'être dogmatique, il était avant tout psychologue et a tenté de comprendre l'inconscient de l'Occident en particulier et celui du Monde en général.  Une chose est certaine en tout cas, il s'est trop contredit pour avoir pu avoir des a priori. Deux choses qu'on peut facilement lui reprochées, son virement de veste à l'égard des deux maîtres qui ont le  plus compté dans sa vie, Schopenhauer et Wagner. Il était comme ça, il avait tendance à prendre le contre-pied des esprits qu'il aimait et admirait, voire à les rejeter. Ses reproches à leur égard étaient en somme des manifestations d'amour déçues et niées - par orgeuil  ? je ne sais pas, mais trouvez-moi un seul penseur sans défaut, sans parler des humains 'ordinaires'.

    C'est intéressant d'avoir le  point de vue et le son de cloche d'une femme, je suis le premier à déplorer d'en entendre si peu souvent.

    Il est très difficile d'être objectif, mais plus facile d'être compréhensif ou du moins de chercher à l'être. Pour être totalement objectif il faudrait s'amputer de sa propre subjectivité. Qui le peut ?

    Je place Par delà le Bien et le Mal sur ma table de chevet... rien que pour vous, vous voyez comme je suis gentil ;-).

    N. était aussi poète, musicien et compositeur, et deux CD de ses compositions sont disponibles sur le marché sous étiquette Atma.

    58
    Theebo
    Samedi 25 Octobre 2014 à 10:01

    Roberto Saviano "Extra pure" voilà ce qu'il faut lire pour avoir une vue exacte de ce qu'est le monde. Le reste est de la littérature.

    59
    Anonyme II
    Samedi 25 Octobre 2014 à 10:01

    Soyons prudents, sinon l'un de nous deux tombera sous le coup de la loi de Godwin si nous allons trop loin. N'oubliez pas qu'en plus N. était Allemand et qu'on lui a souvent reproché d'être anti-sémite, lui qui pourtant les a pourfendus toute sa vie.

    Je réponds en citant un mot-clé par paragraphe.

    Libre pensée. : La libre pensée refuse le  dogmatisme religieux et/ou philosophique, ce qu'a toujours pratiqué N. me semble-t-il. Du moins l'aura-t-il tenté.

    Dogmatisme : N. dit ici que les femmes ne sont pas dogmatiques, en insinuant qu'un philosophe qui est dogmatique ne comprend rien aux femmes. Lisez dans le texte au besoin.

    Le paon: Obscur, j'y reviendrai.

    Le belliqueux : En tant de paix l'homme belliqueux, n'ayant  personne à qui s'en prendre, s'en prend à lui-même... par désoeuvrement ??

    La Lie : N. me semble errer ici - personne n'est obligé d'aimer en retour tous ceux qui l'aiment ; l'amour ne  se commande pas.

    Les poètes : Autrefois les poètes se donnait l'objectif comme thème, à son époque  déjà le subjectif envahissait tout, et n'oubliez pas que la Révolution Française, revendicatrice de la liberté et donc des sentimenrs personnels, l'a précédé de peu à l'échelle historique, et il semble ici que N. fasse allusion aux poètes narcissisants. Je n'ai pas lu tous les aphorismes, je le ferai pour donner une réponse plus juste, si vous le souhaitez, mais de prime  abord il faut savoir que N. a souvent dit une chose et son contraire, ce qui est le propre des grands esprits qui contextualisent ce qu'ils pensent et ce qu'ils écrivent. Je  préfère moi le génie qui se contredit au lambda qui n'a qu'une idée (s'il en a) et qui la martèle à tout venant. - À vous par exemple, il aurait bien pu dire autre chose. Je ne cherche pas à le justifier, mais à le comprendre. Sans compter que tous les penseurs ont leur contradictions, et leur placard est souvent à éviter.

    Le  tyran : On peut 'vendre' sa raison et conserver sa conscience, l'inverse est impossible. À la guerre comme à la guerre, et  N., comme Gurdjieff, ne cessait de parler de l'homme rusé...

    Bonté : Celui qui 'impose' sa bonté devient méchant en empiétant sur la liberté et l'honneur de la victime de sa bonté. Bonté sadique, en somme.

    Je ne suis pas plus N.éen que vous, je me sers des philosophes et ne les sers pas, mais N. était loin d'être dogmatique, il était avant tout psychologue et a tenté de comprendre l'inconscient de l'Occident en particulier et celui du Monde en général.  Une chose est certaine en tout cas, il s'est trop contredit pour avoir pu avoir des a priori. Deux choses qu'on peut facilement lui reprochées, son virement de veste à l'égard des deux maîtres qui ont le  plus compté dans sa vie, Schopenhauer et Wagner. Il était comme ça, il avait tendance à prendre le contre-pied des esprits qu'il aimait et admirait, voire à les rejeter. Ses reproches à leur égard étaient en somme des manifestations d'amour déçues et niées - par orgeuil  ? je ne sais pas, mais trouvez-moi un seul penseur sans défaut, sans parler des humains 'ordinaires'.

    C'est intéressant d'avoir le  point de vue et le son de cloche d'une femme, je suis le premier à déplorer d'en entendre si peu souvent.

    Il est très difficile d'être objectif, mais plus facile d'être compréhensif ou du moins de chercher à l'être. Pour être totalement objectif il faudrait s'amputer de sa propre subjectivité. Qui le peut ?

    Je place Par delà le Bien et le Mal sur ma table de chevet... rien que pour vous, vous voyez comme je suis gentil ;-).

    N. était aussi poète, musicien et compositeur, et deux CD de ses compositions sont disponibles sur le marché sous étiquette Atma.

    Et la poésie ? elle est encore en souffrance, nous égarerions-nous ?

    60
    Anonyme II
    Samedi 25 Octobre 2014 à 10:33

    « "Les poètes n'ont plus de pudeur à l'égard de leurs sentiments: ils les exploitent." (Idem, 161) »

    Entendez-vous l'Allemand ? j'ai pris un aphorisme au hasard, celui ci-haut, et le terme utilisé par N. pour sentiments (une bien mauvaise traduction à mon avis) est « Erlebnisse » (pluriel de « Erlebniss »), qui se rend en Français par "aventure (dont on a été témoin"), "expérience", "aventure". Vous voyez que la prudence s'impose. Je suis la leçon de Geneviève Bianquis chez Aubier, qui n'est pas tendre, tant s'en faut, avec N. dans sa préface, mais elle est juste et s'en tient au texte sans extrapoler.

    « Die Dichter sind gegen ihre Erlebnisse schamlos : sie beuten si aus. », et là, ça fait sens.

    61
    Anonyme II
    Samedi 25 Octobre 2014 à 10:36

    Pardon, par par N., "sentiments", mais dans votre traduction, qui est de qui ? Henri Albert peut-être. Il m'est arrivé de lire ses traductions et de voir des paragraphes entiers disparaîtrent comme par magie.

    62
    Anonyme II
    Samedi 25 Octobre 2014 à 10:40

    Theebo, chaque lecteur se fait sa propre interprétation, des livres comme du monde, sinon nous partagerions tous le même cerveau. Et je trouve votre affirmation pour le moins... affirmative.

    63
    Samedi 25 Octobre 2014 à 10:48
    Et selon toi un psychologue n'est pas dogmatique?
    Sur quoi reposent donc ses théories censées soigner, le petit bonheur la malchance?
    Etre libre desprit, ce n'est pas rester dans les contradictions sans fin en tentant d'expliquer le monde entier; et réveiller n'est pas faire l'apologie des esprits supérieurs; pas mal pour un psychologue censé être confronté à la maladie, à la fragilité, aux blessures.
    Sa pensée est incohérente et inhumaine, au sens de privé de douceur fondamentale pour l'humaine condition. Il dénigre, scandalise; mais jamais il n'est un philosophe amoureux de l'Homme. Comment d'ailleurs cela serait-il possible en réduisant les femmes à des bécasses. Beaucoup de ses maximes sont éloquentes à cet égard.
    C'est un philosophe avec quelques éclairs de génie froid, d'autres qui font purement et simplement froid dans le dos; mais surtout, qui n'a rien gaulé à la vie, avec le droit à la fragilité, aux demi-teintes, aux douces lueurs, entre-deux, entre-tous.
    64
    Samedi 25 Octobre 2014 à 10:54
    Leurs expériences ou celles par procuration?
    65
    Anonyme II
    Samedi 25 Octobre 2014 à 10:59

    « Les poètes n'ont pas la pudeur de leurs aventures ; ils les exploitent. » (161)

    Qu'est-ce à dire ? que la fonction du poète, comme celle du philosophe d'ailleurs, ne consiste pas à nous raconter sa vie personnelle par le menu, ses aventures, heureuses ou malheureuses, mais d'en extraire la quintessence pour poétiser, enchanter la vie, ou pour l'expliquer et la comprendre, selon que l'on soit poète ou philosophe ou qu'on lise des poètes ou des philosophes. Leur vie personnelle ne nous regarde pas, si elle n'est pas transformée, transcendée, idéalisée pour que la nôtre, lecteurs, prenne son envol du bourbier qu'est la vie pour la plupart d'entre nous. Certains ont le bourbier bas, et d'autres le bourbier haut, mais là n'est pas la question.

     

    66
    Anonyme II
    Samedi 25 Octobre 2014 à 11:01

    Par procuration ? expliquez-vous. Personne ne peut vivre sans faire des expériences, quelle que soit leur nature.

    67
    ...
    Samedi 25 Octobre 2014 à 11:03

    Oui voilà...leurs expériences...

    68
    Anonyme II
    Samedi 25 Octobre 2014 à 11:12

    Bon d'accord, N. était un monstre anti-sémite, misogyne, subjectif, contradictoire, syphilitique, drogué de médicaments, fou, incohérent, dogmatique, enchaîné dans ses "pensées", inhumain, dur, brutal, sadique, fomenteur de scandales, réducteur, sans coeur, ah, n'oublions pas le terme intempestif non plus, il n'était d'aucune époque tant il ne savait pas vivre, ce qui explique que ce soit l'un des auteurs les plus lus et sûrement le plus commenté de tous les philosophes, vivants comme morts. Heureusement que vous possédez toutes les qualités de ses défauts, sinon je m'en voudrais de vous répondre. Mais au fait, à qui faites-vous la guerre ? Et quel est votre modèle ? Roberto Saviano vous aussi ?

    69
    ...
    Samedi 25 Octobre 2014 à 11:55

    Les plus grands feux ne laissent que cendre et désert à perte de vue.

    70
    Samedi 25 Octobre 2014 à 12:13
    Dans le désert, il y a des oasis avec de grands feux de joie.
    71
    Samedi 25 Octobre 2014 à 12:14
    Sur ce, je vais au jardin.
    Bon samedi à tous.
    72
    ...
    Samedi 25 Octobre 2014 à 12:53

    Aucune oasis ne sera épargnée.

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