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Haïkus Bashô
Un moment
nuit de lune
sur les fleurs
L'automne s'en va -
L'envie de se cacher
dans une semence de pavot
Fin d'automne -
Je tire sur moi
une étroite couverture
A quoi rêvent les fleurs, la nuit ? Cédric
Photo trouvée par Cédric ici http://autourde.over-blog.com/article-dans-la-lumiere-de-la-nuit-objectif-fleurs-107646396.html )
Tags : automne, basho, haïkus, fleurs, lune, couverture, pavot
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Commentaires
Oui moi aussi je veux bien une couverture épaisse; à défaut mon blog sera en mode privé par moment pour le protéger des "intermittences de spectacle": la rançon de ces prises de paroles qui rétablissent les femmes dans leur droits, qu'elles brodent ou pas, aiment la philosophie ou le tricot ou pas.
Le libre-arbitre existe bel et bien: nous choisissons nos actes grâce à lui: j'ai choisi de ne jamais me taire pour que quelques lumières surgissent dans le monde virtuel français concernant le droit des femmes à se cultiver et à ouvrir les livres.
Veuillez m'excuser donc pour l'accueil par intermittence sur mon blog pendant quelques temps.
Bonne journée à tous.
A quoi rêvent les fleurs, la nuit ?
Quelqu'un à une réponse ? :-)
( trouvé ici : http://autourde.over-blog.com/article-dans-la-lumiere-de-la-nuit-objectif-fleurs-107646396.html )
Je t'aime, Rien. :-)
Belle journée à tous.
L'automne s'en va
Envie de s'envoller
Sur une feuille morte
A Cédric
Les fleurs rêvent la nuit,
Au lieu où s'envont leur parfum ...
Pris note Antigone de l'intermittence sur ton blog, je viendrai voir quand-même régulièrement. Bonne journée
Elles rêvent au printemps ? moins poétique que la réponse de Pascal. Je t'aime aussi Cédric, belle journée :-)
Alors mes amis, j'ai profité du rétablissement du courant, combien de temps cela durera je ne sais pas, cela dépendra de la volonté régalienne...
Mais du coup je me suis déchaînée (au sens propre: retirer les chaînes), et je vous ai mis une photo de la mer. La nuit je rêve d'espace infini et du rétablissement du courant électrique pour tous.
Bisous Rien.
10---Samedi 23 Novembre 2013 à 12:56Rimbaud, sais-tu combien de personnes ont froid l'hiver? Entre celles qui sont dehors sans logement, et celles qui ne peuvent plus payer leur factures d'électricité?
14---Samedi 23 Novembre 2013 à 13:15Les raisons subjectives bâtissent un monde dans lequel ne règne que le droit du plus fort. Je n'établirais jamais mon droit sur quelque secret des dieux ayant bu un peu trop de nectar...
16---Samedi 23 Novembre 2013 à 15:38J'aime les poètes, les penseurs, les artistes visionnaires; pas les fous de pouvoir qui écrasent les autres dans leurs prophéties.
18---Samedi 23 Novembre 2013 à 16:49Ne peut-on lire au contraire beaucoup de compassion pour l'humanité privée de confort vital, dans ces mots de Rimbaud?
Si et j'attendais que tu le dises justement.
Mais tu vois c'est exactement cela qui me gêne dans l'utilisation de certaines citations (pas toutes cependant, il ne faut pas me faire dire ce que je ne pense pas).
Il y a des citations comme celle de Rimbaud où le contexte est essentiel, puisque cette citation si on la laisse "brute de fonderie", peut être comprise non seulement dans deux sens, mais dans deux sens diamétralement opposés.
C'est pour cette raison que je suis partie sur le sens qui n'est justement pas celui de Rimbaud...Est-ce que tu me suis lol?
20---Samedi 23 Novembre 2013 à 17:11La compassion est ce sentiment qui nous pousse à partager les maux d'autrui. Si nous lisons cette citation dans son sens opposé, alors c'est le concept d'humanité même qui s'échappe vers quelque monstrueuse indifférence.
De même, dans le cas de cette citation, il ne saurait y avoir de nuance: soit je compatis, soit je ne compatis pas; ou si tu veux si je compatis à moitié, c'est que je ne compatis pas vraiment.
De la même façon que les gens ont froid, c'est-à-dire pas à moitié froid.
Tu as fait un bon choix de photo, un beau texte et puis merci pour le lien pour moi l'auteur de la photo
Bon dimanche
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j'aurais plutôt écrit une épaisse couverture
et je viens à l'instant de rallumer le feu...
Bon samedi Rien , bisous