Comment peut on être mélancolique au printemps

alors que tout respire la joie de vivre

Deux vents doux 

vont faire les courses à carrefour

et reviennent avec le printemps dans leur cadis

Ne m'en veux pas Rien c'est toutes les fins de semaine pareilles

la fatigue de la semaine et la joie de la fin de semaine   

Amitié Pascal

La lumière rendue tranchante par le vent blesse les yeux. Au printemps toujours je vais mal. Je suis à vif. J'aime l'hiver silencieux et recueilli, à demi-jour. Saison de la pensée quiète.

Après tout ce que l'on cherche c'est une renaissance intérieure  dont le printemps planétaire n'est qu'une image. Tout le monde s'agite au-dehors, certes, mais pour aller où ? Non ce qu'il faut c'est que NOUS connaissions une véritable reviviscence, qu'en nous les corolles de l'amour se réouvrent, qu'en nous s'éveillent des forces nouvelles. Qu'est-ce que le printemps véritable ? N'est-ce pas l'inspiration ?

Très beau, Joruri.

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Désirer n'est pas un péché, ni la dépravation.

C'est cet acte conscient par lequel s'exprime notre amour inconditionnel de la vie.

Tout est désir, depuis le désir de voir fleurir les roses jusqu'au désir de Dieu, en passant par le désir de l'autre ou de la connaissance et du monde.

Le désir est cette force qui nous maintient le plus sûrement en vie, dans les contrastes et les lumières, repoussant les ténèbres et la mort, autant qu'il soit possible.

Désir, joie et vie, un joli programme non?

Bisous ma chère Rien, que ton dimanche soit tout doux

Bonne fête des mères Rien :-)

Avec toute mon affection, ainsi qu'aux passantes de ce blog et aux passants qui fêtent la mère de leurs enfants...

J'ai vécu mes printemps en automne, si ce n'est pas facile, c'est merveilleux!

Je t'embrasse :-)