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Claude Gauvreau
Mon Olivine
Ma Ragamuche
je te stoptatalère sur la bouillette mirkifolchette
J'aracramuze ton épaulette
Je crudimalmie ta ripanape
Je te cruscuze
Je te golpède
Ouvre tout grand ton armomacabre
et laisse le jour entrer dans tes migmags
Ô Lunèthophyne
je me penche et te cramuille
Ortie déplépojdèthe
j'agrimanche ta rusplète
Et dans le désert des marquemacons tes seins obèrent
le silence
Claude Gauvreau
Tags : Gauvreau, silence
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Commentaires
A vue de nez le mec est possédé par le désir. Et dans cet état pas mal de trucs se désinhibent !
"Ma ragamuche" Ça a du faire plaisir à la dame...
Aux pommes et aux oignons comme texte.
Une chose est sûre: il ne doit pas beaucoup apparaître sur le net...
J'aime pas la musique de ce poème, çà manque de subtilité.
Mais c'est perso comme opinion. D'autres crieront sans doute au génie .... et je passerai pour une parfaite imbécile, ce que j'assume parfaitement ma foi.
Pourquoi ne pas écrire des mots qui sonnent tout doux?
Des mots tout doux, il y en a plein. Mais parfois dans la vie il y a aussi des choses qui grincent, craquent et heurtent. Ce n'est pas intéressant de s'enfermer dans un seul mode, dans un seul style. Déjà qu'on reproche à rien les textes concernant les "sagesses", et maintenant les audaces plus ou moins heureuses...Après tout il ne s'agit sans doute pas d'obtenir l'assentiment de tous, mais juste de découvrir, avec les surprises bonnes ou mauvaises que ça implique.
Les textes sont inégaux, et c'est normal, mais au moins ils sortent parfois un peu des sentiers rabâchés, et de temps à autre, c'est sympa. Après tout la poésie lénifiiante a fini par devenir niaiseuse, alors qu'en réalité sa fonction est de donner forme à des tas d'émotions, de styles, d'audace. Cela a eu pour résultat que la poésie maintenant tout le monde s'en fout, ça passe pour un truc de benêt.
Donc de temps à autre une petite embardée vers des trucs atypiques, c'est pas si mal.
Je ne reproche rien à Rien, je partage mon sentiment, mes sensations à la lecture de ce poème. Je le trouve inutilement dur, mais c'est évidemment subjectif.
Si tu me lisais sans à priori, tu saurais que sur mon blog, je parle sans fin de décloisonnement, alors le style unique ....
Maintenant je peux être hypocrite et écrire "super j'aime ce poème", même si je ne l'aime pas. Et bientôt nous aimerons ou n'aimerons pas tous les mêmes choses. Et c'est alors que nous en reviendrons au style unique.
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un exercice que j'aimerais maîtriser