• Arthur Rimbaud

  • Commentaires

    1
    *
    Vendredi 20 Février 2015 à 12:41
    Plume
    Invisible
    Instant
    Amour
    Coeur
    2
    Samedi 21 Février 2015 à 18:56

    On pourrait lui faire dire en conclusion: " J'ai été jeune, et j'ai vieilli."

    3
    Dimanche 22 Février 2015 à 09:20
    Arthémisia

    -->> Kalya scintilla : je crois qu'au contraire, en vieillissant, tant la réalité devient prégnante, nous devenons de + en + en nécessité de rêve qui se présente comme une échappatoire aux certitudes d'avant, tellement plus facile à partager.

    Rêver, c'est lutter contre le banal, le commun, l'ordinaire, le phénomène de groupe, l'envahissement de la personnalité, l'anéantissement, voire le néant. Rêver c'est être ; jusqu'au bout.

    4
    Dimanche 22 Février 2015 à 14:29

    Si dieu existe, je ne lui fait pas mes félicitations (W. Hallen)

    5
    Dimanche 22 Février 2015 à 15:14

    Rêver est essentiel, mais je ne vois pas le rêve comme une échappatoire. Il n'est pas contradictoire de rêver tout en restant fondamentalement lucide.

    En ce sens, je crois davantage à une fonction créatrice du rêve, et en cela il peut être l'expression paradoxale d'une volonté, et non d'une fuite stérile vers des nuées chimériques.

    Et le rêve à cette condition, est un moteur qui transforme parfois le monde, ou tout au moins contrecarre un peu de sa folie destructrice.

    Bon dimanche Rien.

    6
    Dimanche 22 Février 2015 à 15:51

    Les rêves et les illusions ne coincident pas. Il faut renoncer aux secondes pour laisser vivre les premiers.

    7
    Dimanche 22 Février 2015 à 16:04

    Pourquoi vouloir créer ce qui existe déjà

    même en pouvoir surnaturel

    rien ne vaut le naturel wink2

     

    Amitié  Rien

    8
    Dimanche 22 Février 2015 à 16:53
    Arthémisia

    -->> Antigone : entièrement d'accord avec vous : rêver n'exclue en rien la lucidité mais la renforce,  dans la mesure où, comme vous le dites, le rêve est l'expression d'un autre choix.

    9
    ...
    Dimanche 22 Février 2015 à 16:57

    Pourquoi lui faire dire en conclusion autre chose que ce qu'il a dit?

    "Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre ! Paysan !

      • Dimanche 20 Décembre 2020 à 17:00

        à ... où trouver cette version ? he

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    10
    Dimanche 22 Février 2015 à 17:28
    Arthémisia

    -->> Kalya scintilla : qu'entendez-vous par là ? Garder son parti pris, ne pas se laisser berner par d(s)es illusions captieuses?

    11
    Dimanche 22 Février 2015 à 17:29

    Oui Arthémisia, je suis bien d'accord: rêver c'est aussi la possibilité de poser, d'affirmer le droit à l'altérité, et ce faisant de faire ad-venir les différences, en les reconnaissant, puisque nous leur faisons, nous leur réservons une place.

    12
    Lundi 23 Février 2015 à 07:29

    C'est ma manie des catégories, mais le pouvoir de créer de "nouveaux astres, de nouvelles chairs" ne relève pas du rêve (compris comme fragment d'un ensemble plus vaste : l'idéal) mais de l'exaltation de l'imagination. Puis il faudrait encore distinguer entre les rêves qui ont l'imagination pour moteur et ceux qui ont la réalité pour moteur. Ainsi je peux rêver nager nu dans le cosmos d'une étoile à l'autre - et là ça n'aboutira pas - (sinon au sens symbolique) ou rêver rendre le sourire à des personnes affligées, et là, ça peut aboutir. Je me suis lentement aperçu de la pauvreté de mes rêves en face de la richesse du réel, par exemple, de la nature. Elle est à la fois limitée par une foultitude de contingences, et pourtant, à l'intérieur même de ces limites, elle produit une infinité de possibles ! Et je dirais que ce sont ces limites mêmes qui créent le cadre grâce auquel la nature imagine de nouvelles structures, de nouveaux rapports entre les choses, de nouvelles formes.  L'imagination est pareille à cette nature: elle prend son élan sur la base du réel et par là peut produire des réalités viables, ou bien elle s'appuie sur une association libre d'idées désordonnées et risque de dissocier la personnalité. Rimbaud a utilisé beaucoup de drogues, il a vécu un véritable feu d'artifice sensoriel et intellectuel - le tout appuyé sur son génie particulier - mais à la fin, il a effectivement renoncé à ce désordre des sens, a arrêté d'écrire et est passé à tout autre chose. Ce qu'il dit ci-dessus, il l'a acté.

    13
    Mardi 24 Février 2015 à 16:32

    Très heureuse de voir que Rimbaud inspire encore et de quelle façon !

    Bonne journée à toutes les passantes et passants he

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